Comme je l’ai indiqué dans un article précédent, les Etats-Unis ne connaissent que le langage de la force et lorsqu’ils décident de cibler un ennemi ou un adversaire qui se mettrait en travers de leur chemin, ils le font sans crier gare.
En matière de guerre et d’agression contre les nations récalcitrantes, comme l’Iran, ils n’éprouvent aucun état d’âme, comme en témoignent les bombardements des trois centrales nucléaires qu’ils viennent de pulvériser dans ce pays.
Les USA et la sanctification de la force
Lorsqu’ils s’agit de défendre leurs intérêts-et leur honneur-, à tort ou à raison, les Etats Unis font tout pour mettre en veilleuse leur proclamation démocratique, juridique et humaine, notions dont ils ont cure dès lors que les moyens justifient la fin. L’usage inconsidéré de la force et la brutalité avec laquelle ils usent et abusent contre leurs adversaires, surtout faibles, sont les deux critères principaux qui déterminent leur stratégie de l’action militaire. Pour eux, terroriste ou ennemi de la liberté et du « monde libre », tout peuple ou minorité nationale opprimée qui lutte justement pour sa liberté, comme les Palestiniens.
Cette représentation étrange qu’ils ont de la démocratie, du droit et du monde libre, les conduit à s’ériger en un gendarme du monde et à imposer par la force et par l’idéologie démocratique dont « le rêve américain » n’en est qu’une variante, leur modèle culturel et politique aux nations exogènes.
Le sionisme arabe en marche
La « sionisation du monde, autrement dit la propagation, la défense et l’exaltation de l’idéologie sioniste en tant que dérivée de l’Ancien Testament ( Thoura ),fait partie intégrante du projet politique américain de domination du monde non « libre ». Le« Peuple élu » d’Israël qui fascine et gagne le cœur des millions de sectes, de chapelles, de partis politiques, de sénateurs et des membres du Congrès aux Etats-Unis, s’est fait investi et s’est investi lui-même d’une mission quasi sacrée : celle de rendre sioniste au sens politique ce qui n’est pas juif de naissance, et d’en faire un instrument au service de l’action messianique sous tendu par un projet d’extension politique et militaire qui doit déborder le territoire d’Israël, territoire dont l’exiguïté s’oppose au rêve du Grand Israël
Qui, au Moyen-Orient, s’oppose à ce dessein expansionniste ? L’Iran, bien entendu. Depuis plus quarante ans, l’Iran qui ne reconnaît pas l’existence et la légitimité de cette entité imposée par la force par les puissances occidentales, n’a de cesse de vouer aux gémonies Israël tout en jurant sa perte ou son effacement définitif de la carte de la Palestine. Cette haine plus politique que religieuse a provoqué en retour, chez les Israéliens, une haine envers la République islamique, haine doublée d’une peur « existentielle. »
L’islam chiite contre l’islam sunnite ?
Sachant depuis bien longtemps ce qui différencie un musulman chiite d’un musulman sunnite, Israël s’est mis à étudier encore plus l’islam sous ses différentes facettes. Grâce à la formation des lettrés juifs dont la connaissance profonde de l’Islam et de ses discordes passées et présentes, Israël est parvenu en un moins d’un siècle à exploiter de manière fort productive tant sur le plan politique que sur le plan des fantasmes les divergences doctrinales entre ces deux grandes confessions musulmane, et surtout à « sioniser » les monarchies sunnites comme l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unies, Qatar, Bahreïn, Oman, le Koweit ? etc. Outre le chiisme majoritaire en Iran, les Arabes sunnites en général et ces monarchies arabes en particulier se remémorent et ruminent le contentieux millénaire, d’ordre ethnique, ayant opposé les Perses et les Arabes. Pourtant les Perses ont été à l’origine de l’Empire abbasside, qui marqua l’âge d’or de la civilisation arabe : celui de la science, de la culture, de l’expansion du commerce mondiale…
Comment Israël a réussi à « sioniser », autrement dit, à faire épouser par ces monarchies l’idéologie sioniste ? En brandissant l’épouvantail de l’idéologie chiite qui serait à la fois contre l’islam sunnite « modéré », et « pacifique », et comme « secte » extrémiste, ces monarchies arabes à qui l’Iran inspire une grande peur et un sentiment d’insécurité permanente, ont fini par tomber dans l’escarcelle d’Israël.
L’idéologie wahhabite, anti-chiite et conservatrice par sa nature même, a contribué grandement à sioniser la pensée, les sentiments et les penchants idéologiques envers Israël considéré par ces Arabes devenus plus sionistes que les sionistes eux-mêmes comme un antidote aux nuisances de ces méchants iraniens.
Les « Républiques » arabes, comme l’Egypte, La Syrie, et même l’Irak ne sont pas épargnés par cette idéologie wahhabite qui enseigne partout, de l’Indonésie au Maroc, en passant par la Tunisie et l’Algérie, mais discrètement, aussi bien aux cervelles juvéniles qu’aux cerveaux adultes, que le sionisme sous ses divers visages, est bien plus préférable au chiisme, « ennemi historique » du sunnisme. Les associations wahhabites s’activant sous couvert d’associations caritatives dans les divers pays arabo-musulmans servent de canaux efficaces à cette propagande sournoise.
Devenus sionistes par intérêt, par peur et par haine de l’Iran, ces monarchies arabes dont la marocaine marque un nouveau pas dans sa soumission quasi totale à cette entité sioniste, ont trouvé dans Israël et les Etats-Unis l’Etre providentiel qui les mettrait définitivement à l’abri de l’Epée de Damoclès suspendue sur leur tête par l’ennemi perse…
La fiction d’un monde arabe à l’âme vendue au diable ?
Est-il possible de parler de l’existence du monde arabe ? Le croire, c’est croire aux mirages. C’est un « monde » peuplé d’illusions, d’hypocrisie, de turpitudes, de sous-développement culturel et mental. Un monde d’aliénés, de complexés, au sens de Frantz Fanon. Un monde lâche, pusillanime, sans honneur ni dignité. Un monde où ne filtre point de lueur de lumière et d’intelligence. Un monde de soumis. De menteurs. De couards. Et ce qui qui relève du mensonge, de la lâcheté et de la risée, c’est quand on lit les communiqués officiels de toutes ces monarchies et républiques arabes dénonçant les agressions israéliennes et américaines contre Gaza, le Liban, le Yémen, etc.
Alors que toutes ces monarchies abritent non seulement des bases militaires et autorisent le vol de ces avions de chasse israélienne et américaine à survoler leur espace aérien pour bombarder l’Iran et la résistance Palestine , mais contribuent – ce qui est plus grave encore – à l’effort de guerre israélien contre Gaza et l’Iran ! C’est cela le Monde arabe, complètement drogué d’un islam pollué et d’idéologies fumeuses, pseudo-savantes, mais qui vicient les esprits et les obnubilent. Un islam arabe qui se soumet volontiers au plus fort, aux plus offrants, quitte à se renier en contrepartie d’une protection…
L’argent du pèlerinage à la Mecque
Le pèlerinage à la Mecque, qui fait drainer des milliards et des milliards de dollars dans les caisses du trésor Royal, est une véritable aubaine pour le président Donald Trump qui, à chaque visite dans ce pays, revient chez lui les poches bourrées de dollars. L’argent de nos pèlerins, comme celui du pétrole, renfloue les caisses du trésor américain, et ceci au grand dam des millions de pauvres dans le monde arabe ! Les Israéliens en profitent aussi. Car ces monarchies arabes frappées d’ankyloses ne sont nullement avares et se montrent très généreux envers les israéliens et aux familles des victimes « du terrorisme palestinien ». Ils leur offrent sans compter argent, aliments, médicaments et autres objets symboliques, comme les cadeaux…
En contrepartie, Israël forme des soldats au profit des armées régulières arabes et des mercenaires pour combattre, la cas échéant, leurs frères de « race » sur les divers théâtres d’opérations.
Ahmed Rouadjia, professeur retraité, non « émérite » des universités.
Le Grand Marionnettiste qui tire les ficelles de tous les acteurs sur la scène terrestre est l’Argent. Ce n’est pas Israël et les USA qui ont largué des bombes sur l’Iran, c’est une partie de l’Argent contre une autre partie de l’Argent. C’est l’Argent qui décide qui attaque qui, qui s’allie avec qui, qui protège qui.
Sans le pétrole – qui permet de produire de l’argent – Israël n’existerait même pas, et ce n’est pas à son secours que sont venus les USA en bombardant l’Iran, c’est pour protéger le flot du pétrole, donc du fric.
Il y a une rumeur très crédible qui explique pourquoi la Russie semble ne pas réagr et prêter secours à l’Iran : Trump et Poutine se sont mis d’accord avant l’attaque. C’est que Poutine a besoin que le prix du pétrole augmente.
Enfin, Trump se décide a frapper un des commanditaires de la décennie noire, protecteur du FIS, GIA, etc..Que le Diable emporte tous ceux qui dirigent les pays au nom de la religion ou qui ont dans leur pseudo-constitution la notion de religion de l’état !!
Fallait-il censurer mon commentaire de 3 lignes pour le vomir ici, sans tete ni queue?
Voyez-vous, les Saoudiens et autres Emirs sont Arabes. Mohamed est le prophete et l’Islam leur revolution d’emancipation et 14 siecles plutard, leur Heritage Historique et Legitime. D’un Gavroche orphelin errant il devient un Homme avec une Conscience et une discipline…le reste vous le connaissez biensur… Vous me demanderez peut-etre pourquoi j’invoque l’histographie? La reponse vous la devinez mais je vais l’ecrire tout de meme. Les Iraniens qui se melent des affaires Judeo-Palestinienne n’est autre qu’un effort de correction de l’histoire… Ce ne sont pas les Palestiniens qui interessent les Mullahs mais la Mosque’e Al-Aqsa. Ce que je veux dire par-la est que les Perses comme les Africains de A-a-Z n’ont rien a faire dans cette histoire. Il est quasi-impossible de plonger dans cette histoire, celle du conflit, sans plonger dans l’Histoire, la grande histoire. Il fut une histoire le long du Nil certes, mais il en fut beaucoup d’autres ailleurs, dont les plus proches et paralleles le long le Fleuve Tamanrasset ou tout simplement le long de l’Atlantique. Apres tout, en reculant dans le temps on recule dans l’espace aussi. Si l’epanouissement du croissant fertile au levant se retrace a 3500 ans, ailleurs a l’Ouest ca va plus loin encore.
es plus anciens restes humains découverts dans la région de l’Atlas proviennent du Djebel Irhoud, au Maroc, et datent d’environ 300 000 ans. Ces restes, comprenant des crânes, des os de membres et des dents, représentent au moins cinq individus et sont considérés comme les plus anciens restes d’Homo sapiens jamais découverts. Cette découverte remet en question la théorie, longtemps défendue, selon laquelle l’Afrique de l’Est serait le seul berceau de l’humanité.
Les plus anciens fossiles d’hominidés connus en Algérie, et même en Afrique du Nord, se trouvent sur le site d’Aïn Boucherit et datent de 2,4 millions d’années, selon des publications de The Conversation. Ces découvertes comprennent des outils en pierre et des os marqués, témoignant d’une activité humaine et de pratiques de boucherie anciennes. Cette découverte recule d’environ 600 000 ans la chronologie de la présence des hominidés en Afrique du Nord.
La région du Tassili n’Ajjer, dans le sud-est de l’Algérie, est réputée pour son art rupestre abondant, dont les traces de présence humaine remontent à 10 000 ans avant J.-C. Les plus anciennes traces d’art rupestre remonteraient à environ 12 000 ans, la majorité datant de 10 000 à 7 000 ans selon la Fondation Bradshaw. Ces peintures et gravures offrent un aperçu de la vie des premiers habitants à une époque où le Sahara était un environnement plus tempéré, proche de la savane.
Mais comme il s’agit d’histoires et conflits des Dieux, des uns et des autres, ou est donc passe’ celui des Atlasso-Atlantiens?
Dans la mythologie grecque, Atlas est un Titan condamné à porter le ciel sur ses épaules. Fils du Titan Japet et de l’Océanide Clymène, il est connu pour sa force herculéenne et son rôle dans le mythe de la création du monde. Il est également associé à la mythique Atlantide et à la chaîne de montagnes de l’Atlas en Afrique du Nord.
Partout dans le monde, les gens sont a la recherche des os et histoires de leurs ancestres. Chez-nous, les habitations de nos ancestres sont a 1000 m sous la surface.
Bref, les Americains ne sont pas plus etrangers a cette histoire de dieuseries que le sont les Iraniens. Mais vous admettrez bien que derriere ces histoires de prieres, se cache celle de la rente petroliere.
Que de mots …
Arabes … Sionismes … Chiites … Sunnites
Peut-on dire, c’est le réveil des démons, ou de simples fakes news et propagandes.
Il est dangereux, inconscient et simpliste d’associer tous les juifs au sionisme …
Comme il est tout autant dangereux, inconscient et simpliste d’associer toutes les monarchies à l’arabisme.
Si des pays arabes ou dits arabes s’alignent derrière Israël, cela n’engage que les gouvernements et les dirigeants de ces monarchies, mais pas les peuples.
Ceci dit, il est important de signaler que beaucoup de pays dans le Monde sont musulmans et non arabes.
Donc dans ce cas, il est important d’en prendre conscience et surtout de voir la réalité sur les terrains face au gendarme du Monde USA.
Les nouvelles générations musulmanes (non seulement arabes musulmans) commencent à s’unir en dehors d’identification du pays de naissance, mais seulement comme une seule nation la:
UMMMA ISLAMIYA
Donc qu’elle que soit la force militaire et brutale des USA et ISRAEL en particulier et de l’OCCJDENT en general le réveil de la UMMMA ISLAMIYA ne reconnaît aucune force, aucune loi et aucun ordre sauf celui. émanant d’ALLA.
Dirigeons- nous vers le retour des guerres de religion?
Donc en conclusion la seule armée puissante et aveugle que craint le Monde entier, surtout les USA, ISRAEL et l’OCCUDENT c’est celle de :
ALLAH AKBAR
IL EST TEMS DE PROMOUVOIR LA PAIX.
** Je ne suis pas un spécialiste, mais réaliste et pragmatique. Un humaniste en plus d’être athée.
« Le pèlerinage à la Mecque, qui fait drainer des milliards et des milliards de dollars dans les caisses du trésor Royal, est une véritable aubaine pour le président Donald Trump… »
Les pays musulmans devrait demander leur part des bénéfices, à la proportionnelle.
En effet, À vous entendre la Mecque est une véritable poule aux œufs d’or ! Sachant que la recette du pèlerinage ne représente qu’une goutte comparée aux recettes pétrolière de ce même pays. 15 à 20 milliards contre 328 milliards.
Par conséquent, ce n’est certainement pas les 2 à 3 million de hajjis qui permettent à l’Arabie de crouler sous les milliards et d’arroser généreusement trump au passage. Dans les temps anciens, c’était le cas, certainement. Mais, depuis l’ere du pétrole, des bourses, la haute finance, … je pense que les saoudiens s’en passeraient volontiers des 20 milliards des hajjis rien que pour éviter leurs tracas en terme de gestion, sécurité,. .. Parce que mine de rien ça ne doit pas être facile de gérer tout ce monde qui se croyant tout permet car débarquant dans la demeure de dieu; des gens avec des croyances et des mœurs diverses et variées,… rien qu’avoir les bousculades, les querelles, sans parler des tonnes de déchets qu’ils laissent derrière eux,…
Ps. A titre de comparaison. Le tourisme, de meilleur qualité, rapporte à la France plus de 70 milliards ; quant a l’Espagne c’est plus de 120 milliards par an !
Mais, dans ces pays, c’est vrai, on ne raisonnent plus en milliards mais en billions.
Cher Professeur,
Après votre éclairage physiologico-théologico-stratégique sur les tensions israélo-iraniennes, je me suis presque senti obligé d’aller consulter un urologue ou, à défaut, un psychanalyste freudien. Car si j’en crois votre prose, l’Histoire se résume désormais à un jeu de phallus : qui bande le plus dur, le plus longtemps, et le plus messianiquement.
Seulement voilà : à votre âge, comme vous le dites si bien, vous savez que « la bandaison, ça ne se commande pas ». Pas plus que l’alignement automatique des pays arabes sur une ligne de guerre contre Israël. Si les monarchies du Golfe, et même quelques républiques un peu fripées, ne se précipitent pas dans un baroud d’honneur au nom de l’anti-sionisme, ce n’est peut-être pas uniquement parce qu’elles ont été « sionisées », mais aussi – tout simplement – parce qu’elles ont lu la carte des rapports de force, compris les conséquences, et agissent, pour une fois, avec un soupçon de réalisme.
Vous, vous appelez cela la « sionisation » du monde arabe – terme aussi fourre-tout que fumeux. Mais est-ce sionisation que de ne pas vouloir se faire vitrifier au nom d’une cause perdue ? Est-ce trahison que d’admettre que la posture du martyr vocal n’a jamais empêché une bombe d’exploser, ni un peuple de souffrir ? Vous condamnez le monde arabe pour ne pas s’être jeté tête baissée contre Israël, comme si la bravoure consistait à se cogner contre un mur… parce qu’on n’aime pas l’idée que le mur soit là.
Mais au fond, que reprochez-vous à ces États ? De ne pas sacrifier leur avenir, leur économie, leur stabilité, pour un rêve panarabe qui s’est dissous dans les sables du XXe siècle ? Ou de ne pas haïr Israël avec assez d’enthousiasme idéologique ? Vous leur reprochez de ne pas vous ressembler, et c’est là votre tragédie.
La « sionisation » que vous décriez semble être tout simplement une forme de modernisation opportuniste, oui, parfois cynique – mais faut-il rappeler que la politique étrangère n’est pas un concours de vertu ? Si les monarchies du Golfe s’allient avec Israël, ce n’est pas par amour de la Thora ni par haine du chiisme : c’est parce qu’elles partagent des intérêts communs, des ennemis communs, et des peurs concrètes. Cela s’appelle la géopolitique. Ce n’est pas toujours noble, mais c’est réel.
Quant à votre envolée sur l’islam pollué, vendu, inféodé, dégénéré… là encore, vous semblez croire qu’il existerait un islam pur, résistant, révolutionnaire, qui serait – évidemment – celui de l’Iran. Mais alors, pourquoi ne pas parler des manipulations religieuses à Téhéran, de la répression contre toute dissidence chiite, de l’instrumentalisation de la foi comme d’un levier de domination intérieure et extérieure ? Ou est-ce que seule l’allégeance à l’axe anti-israélien absout tout péché doctrinal ?
Vous avez visiblement été blessé de voir que les peuples arabes, et surtout leurs dirigeants, ont troqué l’idéalisme pour la survie, la posture pour le pragmatisme, la guerre sainte pour les affaires. Ce n’est ni héroïque, ni glorieux. Mais ce n’est pas pour autant de la « sionisation ». C’est un désenchantement géopolitique. La fin des illusions.
Et pour finir, professeur, si c’est vraiment de trahison qu’il s’agit, alors peut-être que la première trahison n’est pas d’avoir pactisé avec Israël… mais d’avoir cru, encore et toujours, que la dignité arabe passerait par la guerre, plutôt que par la construction.
Bien à vous,
Un lecteur qui préfère le doute au dogme,
et la lucidité au lyrisme déçu.
C’est curieux ce texte sur le caractère fictif du dit monde arabe. Ce n’est pas le fait qu’il soit assis sur des terres qui ne sont pas toutes arabes et qu’il écrase des peuples qui n’ont rien d’arabe, ne veulent rien à voir avec les arabes et l’arabité et que cela va cesser qui gênent l’auteur. Le côté impérialiste de ce dit monde arabe qui n’a rien à envier à celui des américain ne gêne pas l’auteur, non. Ce qui le turlupine c’est que ce monde impérialiste bâtis sur la spoliation est «peuplé d’illusions, d’hypocrisie, de turpitudes, de sous-développement culturel et mental. Un monde d’aliénés, de complexés »
Dans sa lancée, l’auteur regrette l’argent des pèlerins non pas parce qu’il ne bénéficie pas à nos lieux saints qui ne manquent pas – il y en dans chaque foyer et dans chaque cité – qu’il n’est pas mis à la disposition de nos pauvres, mais parce qu’il va dans les poches de Trump. Qu’il profite au peuple saoudien ou penisularabien ne lui pose donc aucun problème.