Le tribunal de Sétif a rendu, jeudi 31 juillet, son verdict dans l’affaire de vandalisme ayant visé, une nouvelle fois, la célèbre statue d’Aïn El Fouara. L’auteur de l’agression perpétrée le 29 juillet a été condamné à dix ans de prison ferme, assortis d’une amende de cinq cent mille dinars (50 millions de centimes), ainsi qu’au versement de trois millions de dinars au profit de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés, à titre de dédommagement.
Cette sentence, particulièrement sévère, intervient dans un contexte de forte émotion suscitée par la récidive de l’acte. L’individu, dont l’identité n’a pas été rendue publique, n’en est en effet pas à son premier forfait : en 2018, il avait déjà été condamné à deux ans de prison ferme pour une attaque similaire contre le même monument emblématique de la ville.
La justice a opté pour la comparution immédiate, traduisant la volonté des autorités de répondre avec fermeté à ce type d’atteinte contre le patrimoine culturel national.
Ce jugement marque également un durcissement de la réponse pénale face aux actes jugés récurrents et prémédités, visant des symboles à forte valeur historique et identitaire.
Érigée en 1898, la statue d’Aïn El Fouara, œuvre du sculpteur français Francis de Saint-Vidal, est l’un des monuments les plus emblématiques de la ville de Sétif. Elle fait régulièrement l’objet de polémiques et de tentatives de dégradation, en raison notamment de la représentation d’un corps féminin nu, jugée contraire à certaines sensibilités.
La réaction rapide et la sévérité de la condamnation traduisent la volonté des pouvoirs publics de préserver l’intégrité des biens culturels protégés, inscrits dans la mémoire collective et relevant du patrimoine national.
Reste à savoir si cette décision aura un effet dissuasif durable dans un climat où les tensions autour des représentations artistiques ne cessent d’alimenter le débat public.
Sofiane Ayache
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Espérons que ce verdict dissuadera les formatés à l’idéologie islamiste à commettre de tels actes. Mais le mal est malheureusement plus profond car il est généré par ce poison distillé par l’école, la mosquée et certains médias H24 et 12 mois sur 12 en toute impunité. A quoi ça sert de s’attaquer aux effets tout en ignorant hypocritement les causes de ce phénomène qui gangrène notre société et qui s’appelle l’intégrisme religieux.
La condamnation paraît proportionnée. Le … va probablement faire appel.
L’image par contre est surréaliste. On dirait les retrouvailles de vieux copains; l’accolade. Les trois ont d’ailleurs l’air très contents. Ils prennent un selfie pour immortaliser l’instant.
Ce comportement de certains algériens, heureusement pas tous , est tout à fait dans le prolongement logique de d’idéologie politico religieuse arabo islamique EXLUSIVE , voire pan arabiste, que le pouvoir de 62 a su progressivement et méthodiquement mettre en œuvre depuis l’indépendance. Ce pouvoir par sa propagande à la Goebbels a inculqué aux algériens que tout ce qui est en dehors de l’arabe et de l’islam est une sorte d’insulte envers l’identité algérienne.
Tout le monde sait que c’est cette idéologue colportée par le FLN qui a enfanté le FIS. Cette idéologie , à ce jour, répugne déjà à reconnaitre l’identité amazigh berbère ancestrale de l’Algérie alors n’en parlons pas de son patrimoine historique, de son passé phénicien, juif, romains, chrétiens .
NB : à ce jour , malgré la grave et tragique parenthèse de la décennie noire, le pouvoir continue de flirter avec les mouvances politiques islamiste qui sont devenues depuis la loi sur la réconciliation de Bouteflika, puis plus nettement depuis l’ère Tebboune ses alliés politiques objectifs . Vous me dirait c’est normal , ils ont les deux la même matrice politico idéologique. Alors n’en parlant pas de l’introduction de l’islam à l’école, la transformation des enseignants en imam, les prières collectives dans les salles de classe, les travaux pratiques sur le lavage des morts ou les cérémonies du Hadj autour d’une Kaaba fictif dans la cour de récréation. Il est donc tout à fait normal qu’on fabrique des monstres comme ceux qui s’attaquent à cette statue emblématique ou à tout autre patrimoine culturel ce qui n’est pas arabo islamique !