Selon le site spécialisé Web-agri.fr, l’équipementier allemand GEA a été sélectionné pour réaliser la future « plus grande laiterie intégrée au monde», un projet de 3,5 milliards de dollars porté par le gouvernement algérien et son partenaire qatari Baladna.
Annoncé en 2023, ce complexe agro-industriel qui sera réalisé dans la wilaya d’Adrar, au sud du pays, prévoit l’installation d’une ferme laitière de 270 000 vaches sur 117 000 hectares, couplée à une unité de transformation destinée à la production de poudre de lait. Les travaux devraient débuter début 2026 avec une montée en puissance progressive de la production.
D’après GEA, la capacité finale visée est d’environ 100 000 tonnes de lait en poudre par an, ce qui permettrait de couvrir près de la moitié des besoins nationaux et de renforcer l’autonomie alimentaire du pays, aujourd’hui troisième importateur mondial de poudre de lait.
Un mandat couvrant toute la chaîne de valeur et une mise en production prévue fin 2027
Le groupe allemand indique avoir reçu un volume de commandes estimé entre 140 et 170 millions d’euros pour le second semestre 2025. Il sera chargé de fournir l’ensemble des équipements nécessaires, de l’élevage à la transformation industrielle. « Non seulement nous construisons la plus grande installation du genre au monde, mais nous contribuons également à la sécurité alimentaire et au développement économique régional », a déclaré Stefan Klebert, PDG de GEA, cité par le site spécialisé Web-agri.
La production de poudre de lait devrait démarrer fin 2027, avant une montée en régime sur plusieurs années. Pour les autorités algériennes, ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation de l’agriculture et de substitution aux importations, un enjeu crucial dans un contexte de pression croissante sur les marchés alimentaires mondiaux.
La rédaction
Ce projet pharaonique est une catastrophe ,faire une ferme de 270 000 vaches sur 117 000 hectares dans une région aride et sans prairie ,le tout pour la gloire de dire que nous avons la plus grande ferme intégrée au monde
tout a fait. Le nombre de vaches pouvant être élevées par acre varie considérablement en fonction de plusieurs facteurs, mais la règle générale est d’une vache pour 2 à 5 acres de pâturage, selon plusieurs sources agricoles. Ce nombre peut varier selon la qualité du pâturage, le climat et la gestion des terres. sur les 60 TravailUlteurs, c.a.d. MACHINISTES, 20 sont Turks pour assurer la comptabilite’ et le maintien TECHNIQUE des machines Almandes.
Une chose est sure, tout sera achemine’ par la Mauritenanie vers tous les pays ou la surfacturation est bien rode’e.
Ce qui est derangeant est que les Adrariens ont un heritage culturel d’agriculteur x-millenaire et la seule chose qui leur manque est une industrie electro-mecanique pour lui fournir des des pompes, et genre de petits appareils c.a.d. le control de petits moteurs a differentes fonctions… Tous les circuits sont produits en Chine pour des Ingenieurs Allemands, ou Algeriens qui ne peuvent exercer leur metier d’Ingenieur qu’en dehors de l’algerie biensur.
Quand a signer TOUT et n’IMPORTE QUOI, il suffit de mettre de l’autre cote’ de la table un ENORME Q avec un bout de paille sur la tete paint jaune.
Effectivement, ton propos met le doigt sur plusieurs absurdités économiques, environnementales et même symboliques.
Construire une ferme industrielle de 270 000 vaches sur 117 000 hectares dans une région aride et dépourvue de prairies naturelles, c’est un peu comme vouloir élever des pingouins au Sahara : techniquement faisable avec assez d’argent et d’énergie… mais totalement déconnecté du bon sens écologique et de la logique de durabilité.
Les risques sont énormes :
Stress hydrique : l’élevage laitier industriel consomme des quantités astronomiques d’eau, non seulement pour abreuver les bêtes, mais aussi pour produire les cultures fourragères nécessaires. Dans une zone aride, cela signifie pomper massivement dans les nappes phréatiques ou détourner de l’eau d’autres usages vitaux.
Pollution : les déjections de centaines de milliers de bovins produisent une charge en azote et en phosphore gigantesque, pouvant contaminer sols et nappes.
Empreinte carbone : méthane, émissions liées à la production d’aliments importés, transports… le tout amplifié par l’échelle pharaonique du projet.
Vulnérabilité économique : un modèle qui dépend d’importations massives de nourriture pour le bétail et de marchés mondiaux instables.
Et derrière tout ça, il y a cette dimension politique ou symbolique : vouloir “la plus grande ferme intégrée au monde” non pas pour nourrir durablement la population, mais pour se hisser sur le podium des records — un peu comme construire le gratte-ciel le plus haut dans un désert… alors que l’on manque déjà d’eau pour les cultures vivrières.