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mercredi 24 septembre 2025
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La pénurie de carburant s’aggrave dans certaines zones du Mali

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Au Mali, le blocus terroriste du Jnim, entre autres, se fait de plus en plus sentir. À Mopti, dans le centre du pays, le gouverneur a annoncé dimanche 21 septembre « une baisse drastique » des quantités disponibles de carburant dans la région. La conséquence directe est une importante augmentation du prix du combustible.

La pénurie de carburant semble s’aggraver dans certaines zones du pays, alors que les jihadistes poursuivent leurs attaques de camions-citernes pour asphyxier l’économie malienne.

C’est dimanche dernier, à la veille de la fête nationale que le général Daouda Dembélé a alerté la population de Mopti. Le gouverneur de la région affirme avoir « constaté une baisse drastique des quantités d’essence et de gasoil disponibles dans les stations services et chez les vendeurs agréés ».

Cette situation occasionne « toutes sortes de surenchère sur le prix du carburant », déplore le haut gradé. Celui-ci assure que « des dispositions sont en cours pour un rapide retour à la normale ». Mais rien n’est pour autant sûr que les autorités soient capables d’enrayer la crise.

Sur place, un membre de la société civile de Mopti témoigne anonymement. « Cette situation a un impact sur la mobilité des populations. Ici, à Mopti, nous avons des motos taxis qui assurent les déplacements inter-urbain. Mais nous constatons actuellement que la plupart de ces engins sont arrêtés alors que ceux qui circulent ont augmenté leur prix. Certains n’arrivent même plus à se déplacer jusqu’à leur lieu de travail par exemple », explique-t-il.

Des prix qui grimpent en hausse

« Un produit qui est vendu à 700 francs CFA habituellement atteint maintenant 1 500, voire 2 000 francs CFA. C’est exagéré. Il faut que la population fasse aussi sa part pour faciliter les efforts des autorités qui œuvrent pour un retour à la normale », assure-t-il.

Difficile de ne pas relier cette pénurie aux blocus opérés par les jihadistes comme celui de Zégoua, à la frontière ivoirienne, que le Syndicat des conducteurs de camions-citernes a déjà pointé sur RFI.

En début de semaine, le Jnim diffusait de nouvelles vidéos montrant les terroristes arrêter des camions-citernes sur la route entre Bamako et Sikasso avant de mitrailler leur réservoir et incendier les véhicules.

Avec Rfi

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