11 C
Alger
Accueil360°Relations franco-algériennes : Laurent Nuñez évoque un dialogue freiné mais non rompu

Relations franco-algériennes : Laurent Nuñez évoque un dialogue freiné mais non rompu

Date :

Dans la même catégorie

L’enjeux et mutations dans la société algérienne

Le courant « islamo-arabo-nationaliste » enchaîne les victoires sur le plan...

Plagiat scientifique : quand l’intégrité universitaire est mise à l’épreuve à Batna

À Batna, les couloirs des universités résonnent cette semaine...

Nîmes (France) : un fils tue son père, psychologue

À Nîmes (Le Gard), un drame familial résonne bien...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Invité de la Matinale de France Inter ce mardi, le ministre français de l’Intérieur, Laurent Nuñez, est revenu sur plusieurs dossiers d’actualité, dont l’état des relations entre la France et l’Algérie, marquées ces dernières semaines par un nouveau durcissement.

Interrogé sur l’adoption par l’Assemblée populaire nationale algérienne d’une loi criminalisant la colonisation française de l’Algérie, le ministre a reconnu un impact sur les échanges bilatéraux, tout en écartant l’idée d’une rupture. Selon lui, ce texte n’a pas constitué « un coup d’arrêt », mais « un frein aux discussions avec la partie algérienne », lesquelles se poursuivent toutefois « à un niveau technique ». Une formulation qui traduit la volonté de Paris de maintenir des canaux de dialogue, malgré un contexte politique plus tendu.

Concernant sa visite annoncée en Algérie, Laurent Nuñez a tenu à dissiper toute idée d’annulation définitive, tout en laissant entendre qu’elle n’était pas imminente. « Ma visite n’est pas programmée à date », a-t-il déclaré, suggérant que les conditions politiques actuelles ne permettent pas encore d’en fixer l’agenda.

Le ministre a également été interrogé sur la situation du journaliste français Christophe Gleizes, toujours détenu à la prison de Tizi Ouzou après la confirmation, par la Cour locale, de la peine de sept ans de prison prononcée en première instance. Alors que la famille du journaliste a sollicité la grâce présidentielle auprès des autorités algériennes, Laurent Nuñez s’est voulu rassurant, affirmant que « tout est mis en œuvre par le président de la République pour obtenir sa libération ».

Ces déclarations illustrent la ligne prudente adoptée par l’exécutif français : reconnaître les tensions, sans les dramatiser, et privilégier une approche discrète et diplomatique sur les dossiers sensibles. Dans un contexte où la mémoire coloniale reste un facteur structurant des relations franco-algériennes, Paris semble chercher à contenir les crispations tout en préservant les mécanismes de coopération existants.

La rédaction

Dans la même catégorie

L’enjeux et mutations dans la société algérienne

Le courant « islamo-arabo-nationaliste » enchaîne les victoires sur le plan...

Plagiat scientifique : quand l’intégrité universitaire est mise à l’épreuve à Batna

À Batna, les couloirs des universités résonnent cette semaine...

Nîmes (France) : un fils tue son père, psychologue

À Nîmes (Le Gard), un drame familial résonne bien...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici