Vendredi 26 février 2021
Répression des manifestants à Tiaret, Oran, Tlemcen…
Pendant que les médias publics dénoncent la répression des populations du Sahara occidental, la police embastille et arrête les manifestants pacifiques à l’ombre des caméras dans de nombreuses villes du pays.
Le respect des droits de l’homme, c’est toujours mieux chez les autres, selon la conception des tenants du pouvoir en Algérie. Ce vendredi 26 février en donne une cinglante illustration. Alors qu’à Bejaia, Bordj Bou Arréridj Bouira, Constantine, Tizi-Ouzou, on annonce des marches aussi impressionnantes que pacifiques et sans grandes anicroches, en revanche, ce n’est pas le cas de certaines wilayas de l’ouest du pays, comme Tiaret, Tlemcen et Oran où les manifestations ont été réprimées.
A Oran, la police a chargé les manifestants avec brutalité. Une trentaine de manifestants ont été arrêtés. Dont 20 femmes.
A Alger, la police n’a pas ménagé sa peine aussi pour utiliser le bâton contre les pacifiques manifestants. Comme le montrent de nombreuses vidéos, la police a violemment réprimé ce vendredi les manifestants. Des images que l’ENTV et ses acolytes, Ennahar, El Hayat, Echourouk ne montreront jamais aux Algériens évidemment
Des dizaines de manifestants sont arrêtées au centre de Tiaret ainsi qu’à Oran, selon nos premières informations.
Que faut-il retenir de ce vendredi 26 février (106e) ? Que les Algériennes et les Algériens sont sortis par dizaines de milliers partout pour réclamer « l’indépendance » vis-à-vis de ce pouvoir qui a pris le contrôle de la souveraineté populaire, le départ de l’équipe en place, l’ouverture démocratique…
Le peuple algérien a soif de liberté, de reconnaissance de ses droits fondamentaux bafoués. C’est de cela qu’il s’agit et de rien d’autres toutes les fois que les Algériens manifestent.