Vendredi 13 décembre 2019
De l’humiliation d’un peuple
Marche du 13 décembre contre le pouvoir. Crédit photo : Zinedine Zebar.
L’histoire de notre pays, l’ancienne et la contemporaine, nous enseigne, qu’à chaque fois que le peuple algérien s’est senti humilié par un envahisseur ou par ses propres despotes, il s’est soulevé pour se « laver » de cette humiliation (1). Faut-il, à cet endroit, interroger l’histoire pour s’en convaincre ?
Pour ma part, je préfère me plonger humblement dans les énormes contributions, nationales et internationales, écrites par des spécialistes en ethnologie, en anthropologie, en sociologie et bien sûr en histoire, pour tenter d’abreuver ma compréhension phénoménologique. L’histoire de l’Afrique du Nord (2), dans laquelle notre pays est au centre, ainsi que celle de mare nostrum, est riche en épisodes qui viennent corroborer cette observation empirique.
Plus près de nous, le bouillonnement politique, dénommé « Hirak », qui traverse notre société, nous ramène à ce constat, à savoir que le peuple algérien ne supporte pas l’humiliation, même s’il prend son temps pour réagir ! Dans une série de contributions, publiées sur la presse nationale et internationale, intitulées (3) « Dans l’antichambre du pouvoir en Algérie » (de 1 à 6) et (4) « De la désignation élective présidentielle d’Avril 2019 » (de 1 à 5), j’avais clairement attiré l’attention des lecteurs et du pouvoir, sur le fait que la masse critique du mécontentement généralisé avait été atteinte et qu’il ne manquait plus qu’une étincelle pour que se réalise l’implosion du système qui entraînera celui du pays (5) ! Les turbulences politiques, en Tunisie, ont conforté mes analyses, puisqu’une simple altercation (hogra) d’un jeune marchand ambulant par une « gardienne de la paix » et son immolation, ont suffi pour que tout l’édifice du pouvoir de Z. Benali et de sa belle-famille s’effondre comme un château de cartes en quelques jours, ouvrant la voie à des changements majeurs, dans ce pays voisin.
Comme tous les artificiers le savent, mettre ensemble une charge explosive et des détonateurs, entraîne forcément, à terme, une explosion dont l’ampleur et le timing sont imprévisibles. Traduite en sciences sociales, cette équation des sciences exactes, nous permet de comprendre, à sa juste mesure, les dynamiques sociales et les éléments moteurs qui peuvent accélérer le sens de l’histoire d’un peuple.
Faut-il décrire la masse critique de mécontentement dans notre pays pour s’en convaincre ? Pour toute la population, vivant en Algérie, les choses étaient simples à comprendre, le pouvoir refusait au peuple ses droits légitimes à l’exercice de la politique au sens grec du terme (6), en contrepartie de quoi, il prenait en charge l’ensemble de ses besoins sociaux ! Peu importe les acceptions retenues pour cette opération à haut risque, certain parle de la « paix sociale », d’autres exhibent le « filet social » mais tous considéraient le peuple comme un intestin à nourrir de manière à le rassasier, tout simplement. Cette politique a été menée « tambour battant » durant les vingt dernières années et même avant, faut-il en donner quelques exemples (7) ?
Ce système entièrement construit sur la rente pétrolière et gazière, exclusivement, a montré ses limites lorsque cette dernière s’est tarie et que le contrat social implicite, entre la société et le pouvoir, a commencé à montrer des signes avant-coureurs de remise en cause. Beaucoup d’analystes algériens, dans toutes les disciplines socio-économiques, avaient, en leur temps, dénoncé le contrat social implicite et avaient, à juste titre, attiré l’attention du pouvoir et de la société, sur les impasses vers lesquelles il allait très certainement nous conduire. C’était uniquement une question de temps et de maturité pour que les luttes sociales s’exacerbent et notamment s’agissant du partage de la rente entre le pouvoir et la société (8).
Toutes ces contributions, dont les miennes, ont été balayées d’un « revers de la manche » par le pouvoir et ses affidés, qui gardaient l’œil toujours braqué sur la conjoncture du marché international de l’énergie, qui rendait ce contrat de dupes possible temporairement. Les qualificatifs et les épithètes fusaient dans tous les sens pour décrier, ce qu’ils appelaient des analyses défaitistes, contre-révolutionnaires, subversives, d’agents de l’étranger, afin de maintenir cette politique et ce contrat en l’état, avec comme mot d’ordre suprême « tout va bien dans le meilleur des mondes », caressant le rêve d’un retournement de la conjoncture internationale, en matière les prix de l’énergie, une espèce de « Salat el-istitka » ! A cet endroit également, il est interdit de faire dans la complaisance, puisque toute la société a profité d’une part de la rente, depuis le premier responsable jusqu’au dernier, dans des proportions différenciées, bien entendu et les luttes intestines, au sein du pouvoir et dans la société, s’exacerbaient, non pas pour remettre en cause le système distributif mais pour la part que chacun considérait être la sienne légitimement !
C’est donc le rétrécissement de la rente et l’iniquité de sa distribution qui va enclencher un processus de gonflement de la masse critique de mécontentements, qui pour imploser, va devoir attendre la moindre étincelle indéfinie. Cette étincelle, pour ce qui concerne notre pays, se situe, à notre humble avis, dans l’humiliation infligée à tout un peuple, lorsque le pouvoir a décidé de reconduire le Président Abdelaziz Bouteflika, pour briguer un cinquième mandat présidentiel ! En effet, durant son parcours présidentiel, ce dernier a été victime d’un AVC sévère (9) qui s’est traduit par une perte de sa mobilité (membres inférieurs et supérieurs ainsi que l’usage de la parole) de même que certaines de ses facultés mentales. La raison, la morale, l’éthique ainsi que la responsabilité, relative à la gestion de tout un pays, auraient dû amener les décideurs, du moment, à remplacer le Président par une autre personne saine de corps et d’esprit, dans le cadre d’une désignation élective présidentielle dont seul notre pays a le secret de mise en œuvre, une espèce de copyright exportable !
Pourquoi cette option que la raison imposait, naturellement, n’a pas été possible ? La raison est claire pour tout observateur averti…Il n’y avait pas eu de consensus sur le remplaçant ! D’un côté, l’institution militaire (le corps de bataille et les services de sécurité), avait mis son véto sur le remplacement par le frère du Président, S. Bouteflika et d’un autre, le Président elliptique (10) avait refusé toute candidature autre que celle de son frère, craignant par dessus tout les représailles encourues, dès la première seconde de son éviction de la Présidence, connaissant parfaitement les mœurs politiques de notre pays et conscient des dérives financières et autres détournements, dans lesquelles il était directement ou indirectement impliqué. Les seules garanties crédibles, possibles à ses yeux, pour obtenir une immunité totale, pour ses vingt ans de gestion, par lui et sa fratrie, étaient l’accession de son propre frère à la Présidence.
Faute d’avoir était réellement élu par le peuple (le péché originel), sur lequel il aurait pu asseoir son pouvoir légitime, une fois de plus, le Président et sa fratrie vont agir par la ruse, en mettant en œuvre un plan d’élimination des deux seules personnes qui refusaient la succession familiale, à savoir le commandant du corps de bataille et celui des services de sécurité. Dans le cadre de cette manœuvre à haut risque, il va rééditer, ce qu’il a déjà entrepris avant, avec succès, contre l’ancien chef d’état major, feu le général de corps d’armée M. Lamari, c’est-à-dire, créer un antagonisme entre les deux blocs de l’institution militaire, promettant à l’un et à l’autre le pouvoir absolu sur toute l’institution, ayant conservé jalousement, à son niveau, le poste de Ministre de la défense. Il va donc s’appuyer sur le commandant des services de sécurité, le général de corps d’armée M. Médiene pour « éliminer » celui du corps de bataille, l’obligeant à démissionner, par de sérieux dossiers, que seul lui détenait. Cette opération couronnée de succès, le Président et sa fratrie vont vouloir la rééditer avec la nouvelle configuration bicéphale de l’institution militaire.
Jugeant que le commandant des services de sécurité était le bastion le plus fort de l’institution militaire, il va commencer par l’éliminer le commandant des services secrets, au profit du chef d’état-major, à travers un bouffon aux ordres dénommé A. Saadani (11).
L’opération va s’avérer être un succès, encore une fois, puisqu’au bout de quelques tirs d’artillerie lourde, le commandant des services de sécurité est démis de ses fonctions, ainsi que tous ses principaux adjoints et les structures sensibles de sécurité qui vont être rattachées à l’état-major qui, en outre, truste, pour la première fois, dans les annales de la défense nationale, le poste de chef d’état-major et celui de vice-ministre de la défense, le poste de ministre de la défense restant jalousement entre les mains du Président de la république. La première partie du plan étant achevé, il ne restait plus, au Président elliptique et à son frère, qu’à entamer le second volet qui consistait à liquider du chef d’état-major, lui-même, afin d’introniser son frère à la Présidence. Ainsi, le « trois-quarts président », deviendrait alors un Président à part entière !
C’est à cet endroit, que les choses vont se compliquer et que le plan concocté va s’avérer bancal, dans la mesure où, l’ingénierie va montrer beaucoup de lacunes, le maître incontesté, en la matière, ayant été démis de ses fonctions (12), depuis plusieurs années déjà. En effet, la succession présidentielle par le frère devait obligatoirement passer, au paravent, par l’élection du Président sortant pour un cinquième mandat de cinq ans, période durant laquelle, le successeur patenté aurait eu tout le temps de se préparer, même en écourtant le mandat de son propre frère (à une année), dont la santé montrait une détérioration de plus en plus visible, ce qui a contraint le pouvoir à recourir à présenter son portrait (13), à sa place, au cours de manifestations publiques officielles civiles et religieuses !
C’est ainsi que l’annonce, en janvier 2019, du Président elliptique sortant, de se présenter aux élections présidentielles (la date butoir étant le 3 mars 2019), va venir après la cérémonie de commémoration du 1er Novembre 2018, au cours de laquelle, tous les médias publics et privés ont montré, en boucles, le Président dans une situation sanitaire déplorable et dégradante, pour le commun des mortels ! Ces images affligeantes devenaient incompatibles, avec l’exercice de la fonction présidentielle, tant au niveau national qu’à celui international et accréditaient la thèse selon laquelle c’était son frère qui tenait, en réalité, les règnes du pouvoir réel (14).
Qui a décidé de la présence physique du Président, dans cette posture, à cette cérémonie ? Un cadre, vieux de vingt ans, n’aurait-il pas, largement suffi à alimenter les besoins de la population en images du Président ? Pourquoi des gros plans et une insistance particulière sur le corps meurtri du Président, ont été mis en exergue ? Sa dernière « sortie » télévisée, à la Mosquée Ketchaoua, n’avait-elle pas présenté le Président dans un cadrage « soft » qui masquaient ses handicapes physiques et mentaux ? Il est clair aujourd’hui, que cette sortie médiatique du 1er Novembre 2018, a été l’humiliation de trop, que le peuple algérien, dans sa large majorité, n’a pas accepté et a été à l’origine du déclenchement de l’étincelle qui a créé le 22 février 2019 ! Pour preuve le slogan unique, scandé par des millions de poitrines, à travers le territoire national et à l’étranger : « La lil ouhda el khamsa » qui a fait basculé le pouvoir et imposé l’annulation forcée, par le Président, des élections présidentielles le 11 Mars 2019. Dès lors, un bras de fer, entre les clans du pouvoir, va se solder par l’application de l’article 120 de la constitution, malgré les tentatives d’arrière-gardes contre le chef d’état-major, pour sa destitution, entreprises par S. Bouteflika et le groupe qui l’a rejoint (15), ce qui peut s’assimiler à une révolte de Palais ratée et que le procès, près du Tribunal militaire de Blida, des mis en cause, a tenté d’élucider (16).
C’est donc l’humiliation infligée au peuple algérien, qui a eu raison du règne sans partage, d’Abdelaziz Bouteflika, long de plus de vingt ans. Elle a permis une prise de conscience et une maturité insoupçonnée, de tout un peuple, qui a refusé le sort que le pouvoir voulait lui réservé et lui a permis d’exiger son départ, ainsi que de toute la classe politique au complet (Irouho Gâa). Le peuple algérien est parti cherché, dans ses racines profondes et dans ses traditions millénaires, les valeurs nécessaires pour surmonter ses propres peurs.
Par millions et sur l’ensemble du territoire national, il va vomir l’humiliation que le pouvoir tentait de lui imposer, comme on se lave d’une salissure morale intérieure (tahara), qui n’a que trop durée, rejetant définitivement le contrat implicite qu’il avait noué avec le pouvoir, pour définitivement recouvrer sa dignité perdue. Cette équation humiliation-dignité, me semble être le fil conducteur pour comprendre, la dynamique sociopolitique qui traverse la société actuellement (17). Une page sombre de l’histoire de notre pays vient d’être tournée, il nous appartient, à nous et à nous seuls, d’écrire les nouvelles pages de notre destin, sans haine et sans violence.
M. G.
Notes
(1) Plusieurs définitions de l’humiliation sont disponibles selon le niveau de sophistication de l’acception. De manière générale, l’humiliation est considérée comme un rabaissement conduisant à une mortification, un état d’impuissance ou de soumission. Elle se manifeste par une agression, une intimidation, une maltraitance physique ou mentale ou par un embarras lorsque le comportement d’un individu est perçu comme socialement ou légalement inacceptable. Elle peut être réflexive et humiliation peut entraîner une réaction violente.
(2) Entre autres ouvrages, ceux de C. A. Julien, « L’Histoire de l’Afrique du Nord : Des origines à 1830, Payot & Rivages, 1994, « L’Afrique du Nord en marche », Paris, Omnibus, 1982, «Histoire de l’Afrique blanche », Paris, PUF, 1966,[ « Histoire de l’Algérie contemporaine. La conquête et les débuts de la colonisation 1827-1871 », Paris, PUF, 1964.
(3) Voir El-Watan du 5 Mai 2017, du 25 août 2017, du 8 Septembre 2017 et suivants.
(4) Voir El-Watan du 20 Août 2018 et du 30 Décembre 2018 et suivants.
(5) Dans mes analyses, j’avais cru à une explosion populaire destructrice qui devait se solder par une répression sanglante, plus importante que ce qui s’est passé en Octobre 88. Jamais je n’avais pensé à une révolution pacifique, du même type que celle menée par le Mahatma Mohandas Karamchand Gandhi, le théoricien de la non-violence ! La marche du 22 Février et toutes les autres, ne m’ont pas donné raison.
(6) Notion polysémique, de la politique recouvre celle de la civilité ou Politikos et désigne l’organisation et l’exercice du pouvoir dans une société organisée, à travers une constitution rédigée par ses fondateurs qui définit sa structure et son fonctionnement. La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société. Elle est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d’individualités et/ou de multiplicités. Elle se réfère aux pratiques du pouvoir, aux luttes de pouvoir et aux différents partis politiques, à la gestion de ce même pouvoir[].
(7) Cette politique va conduire le pouvoir à augmenter les salaires de tous les fonctionnaires, avec des effets rétroactifs, sans relation avec la productivité, ce qui va grever les équilibres fragiles du Trésor Public et permettre une augmentation effrénée de la consommation et notamment par l’achat de véhicules via leur importation déguisée (entre autres le montage). En outre, le programme de distribution de logements, toutes formules confondues, va s’accélérer.
(8) Certaines analyses expliquent ce phénomène par le concept de « transpiration », une espèce de partage discriminatoire de la rente, du haut en bas, gravitationnellement.
(9) Force est de constater que le seul pays au monde qui détient la véracité de la situation de santé du Président est… la France ! Pour le reste de la population, un communiqué fumeux a été rédigé, par des Professeurs de médecine véreux, qui ont été récompensés par des postes de sénateurs, dans le tiers présidentiel.
(10) Plusieurs candidatures avaient été proposées, pour son remplacement, dont celle d’Ahmed Ouyahia, soutenu par une partie de l’institution militaire. Or, les relations, apparemment pacifiques, entre le Président et son Premier ministre, étaient exécrables en réalité et chacun attendait le moment idoine pour égorger l’autre. Aujourd’hui, l’un est en résidence médicalisée et l’autre en résidence pénitentiaire pour un long moment.
(11) A. Saadani va monnayer à prix d’or cette mission, ce qui va lui permettre de couler ses vieux jours avec sa famille, à l’abri du besoin, dans un pays qui le protège de toutes poursuites, la France, pour l’instant. Aux dernières nouvelles (à vérifier), se sentant certainement menacé, en France, il aurait élu domicile au Maroc, non sans avoir déclaré, auparavant, que le Sahara Occidental était marocain !
(12) La mise fin de fonction du général de corps d’armée, M. Mediene, durant un quart de siècle, à la tête des services secrets, après que L. Zeroual lui ait signé un décret non publiable, lui permettant de construire le réseau DRS, a été ressentie comme une véritable première victoire du clan présidentiel sur l’institution militaire, alors que c’est lui qui a garanti au Président les quatre mandats successifs, contre la volonté des autres chefs militaires du moment.
(13) Comble de l’indignité, le portrait du Président a été exhibé dans les mosquées, lors des cérémonies officielles de l’Aïd, de remises de logements, durant les fêtes commémoratives, aux sessions officielles du FLN. Des cadeaux, des autorités nationales et locales, ont été remises au portrait du Président !
(14) Plusieurs partis et personnalités politiques, à cette époque, avaient demandé à rencontrer physiquement le Président, pour se rendre compte, de visu, du bien fondé de sa capacité sanitaire à exercer encore le pouvoir. Ces demandes furent toutes rejetées et un troubadour du nom de L. Brahimi fut chargé de vendre la thèse de la bonne santé présidentielle tant en Algérie qu’à l’étranger, étant un diplomate de carrière. Il déclara, toute honte bue, devant la presse nationale et internationale, après une visite-spectacle, que le Président disposait « de toutes ses facultés physiques et mentales » !
(15) Cette débâcle peut expliquer le fait que S. Bouteflika s’est vu contraint de reprendre langue avec l’ex-général de corps d’armée, M. Mediene, après avoir été à l’origine de son éviction à la tête du DRS. Accessoirement, il va s’adjoindre le général-major A. Tertag, ancien adjoint du premier, chargé du service action. N’ayant pas les capacités de mener seule une telle opération de neutralisation du chef d’état-major et vice-ministre de la défense, il va faire appel à la seule personne qui en avait les capacités, tout en appelant d’autres à la rescousse, comme ex-général K. Nezzar et l’ex-Président L. Zeroual. Le premier va fuir l’Algérie et s’installer en Espagne, après avoir déclaré, avec retard et sans vraiment convaincre, avoir refusé d’entrée dans l’opération qui se tramait. Quant au second, découvrant le véritable objectif de l’opération, il va tout de suite décliner l’offre, après, avoir certainement informé qui de droit. Enfin, pour ce qui concerne L. Hanoune, sa place et son rôle dans cette séquence reste un mystère pour le commun des mortels ?
(16) De très lourdes peines ont été prononcées, en première instance, par le tribunal militaire de Blida, à l’encontre des mises en cause. Compte tenu des charges retenues, les peines prononcées, sont considérées, comme un complot qui visait à prendre le pouvoir par la force.
(17) D’autres lectures et analyses sont possibles et il faut s’attendre à ce que des contributions sérieuses viennent enrichir le débat et permettre une compréhension du phénomène.