Salaheddine Dahmoune, ministre de l’Intérieur nommé par Bouteflika, a commis des déclarations scandaleuses et indignes d’un ministre digne de ce nom. 

Le ministre de l’Intérieur, Salaheddine Dahmoune, vient de commettre l’irréparable en direction des Algériens. Il a honteusement qualifié les opposants à la présidentielle de « traîtres », de « pseudos-algériens », de « mercenaires », « pervers » et d’ »homosexuels » qui « véhiculent les idées restantes du colonialisme ». Ce discours de caniveaux du premier gardien de la transparence de la prochaine élection est la preuve que celle-ci est jouée d’avance. Voir la vidéo plus bas.

De qui parle ce ministre ? Des millions d’Algériens qui sont vent debout contre l’agenda que lui impose le pouvoir en place ? 

Honteux, ignoble en effet de la part d’un ministre de l’Intérieur censé garder la mesure de son propos et être au-dessus de la mêlée. 

Salaheddine Dahmoune a fait montre d’une insoutenable méprise du peuple algérien. Il a convoqué le vieux lexique sentant le nationalisme à deux dinars et la manipulation la plus crasse.  

En dépit des millions d’Algériens qui donnent des leçons de civisme et de patriotisme aux autorités, il se trouve encore des ministres qui osent s’en prendre ainsi aux manifestants.

Lancé dans son discours haineux où la suffisance le dispute au mépris, il soutient que les élections du 12 décembre « donneront une leçon de l’unité du peuple algérien, de sa position seule et unique pour conserver l’indépendance de l’Algérie ».

N’en déplaise à M. Dahmoune, les opposants à ce scrutin sont bel et bien des Algériens, sans doute meilleurs et plus épris de leur pays que lui et ceux qui lui ressemblent.

Un jour prochain, cette crise politique sera dépassée, les actes de chacun resteront. Et l’histoire retiendra qui sont les véritables traîtres.