Mardi 19 décembre 2017
Près de 900 produits ne seront pas importés par l’Algérie en 2018
Près de 900 produits seront suspendus à l’importation dès janvier 2018 dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement du commerce extérieur, a indiqué mardi à Alger le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi,
Il s’agit essentiellement des fruits secs, des fromages (produits finis), des fruits frais (à l’exception des bananes), des légumes frais (sauf l’ail), des viandes (à l’exception de certaines catégories telles les viandes bovines), du thon, des dérivés du maïs, des préparations de viande, des chewing-gum, des bonbons et chocolats, des pâtes alimentaires, des viennoiseries, des dérivés de céréales, des conserves de légumes, des tomates préparées ou conservées, des confitures, des gelées, des fruits conservés, des préparations alimentaires, des préparations pour soupes et potages, des eaux minérales, des papiers, du ciment, des détergents, des produits plastiques finis et semi-finis, des produits hygiéniques, du marbre et du granite, du papier hygiénique, des tapis, de la céramique finie, des glaces et verres, des moissonneuses-batteuses, des articles de robinetterie, des fils de câbles, des meubles, des lustres, des articles électroménagers et des téléphones mobiles.
La facture d’importation de ces produits s’est établie à 1,5 milliard de dollars durant les 10 premiers mois de 2017, a fait savoir M. Benmeradi lors d’un point de presse tenu en marge d’une réunion avec les cadres de son secteur.
Pour rappel, le ministre a aussi fait part, lors de cette rencontre, d’autres mesures d’encadrement des importations à partir de l’année prochaine dans le cadre de la loi de finances 2018.
Il s’agit, tout d’abord, de l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC), au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis, ainsi que le relèvement des droits de douanes, pouvant atteindre 60%, pour 32 familles de produits finis.
Selon Benmeradi, la mise en place de l’ensemble de ce dispositif vise surtout le rétablissement de la balance des paiements dont le solde global, rappelle-t-on, a affiché un déficit de 11,06 milliards de dollars au 1er semestre 2017 contre un déficit de 14,61 milliards de dollars au même semestre de 2016.
Dans ce cadre, le ministre a tenu à préciser que les évaluations faites par son département, au titre de l’exercice 2017, ont fait ressortir que la politique de l’Etat mise en place précédemment pour encadrer les importations a commencé à donner des résultats positifs.
Mais le gouvernement a décidé d’instaurer de nouvelles dispositions pour contenir davantage les importations et aussi à encourager la production nationale.