Dimanche 10 décembre 2017
Le SG du FLN se prononce contre le retour des harkis
Le secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, a fait des déclarations surprenantes sur la disparition du président algérien, Houari Boumédiène. Selon, l’inénarrable SG du PFLN, l’ancien président algérien aurait été assassiné par le sionisme international, tout comme le l’ex-président égyptien Gamal Abdel Nasser, après avoir rejeté les accords de Camp David.
Le docteur Ould Abbes voulait comme preuve les mystérieuses disparitions des deux hommes et d’autres leaders arabes, considérant que la mort de Gamal Abdel Nasser à cause d’une crise cardiaque à l’âge de 50 ans était incroyable.
« Ce n’était pas la première fois que les leaders du groupe, connu comme le front de la confrontation, qui comprenait l’Irak, la Syrie, le Yémen, l’Algérie et la Libye, étaient assassinés comme le dernier président yéménite Abdallah Saleh, tué par le Houthis », expliquait-il avec le sérieux qu’on lui connaît.
Dans un autre registre, le SG du FLN, a opposé un niet catégorique au souhait exprimé par Emmanuel Macron, de voir les harkis et leurs familles, « revenir dans les terres qui les ont vu naître ». « Pour nous, un harki reste un harki. Ils ont fait un choix, celui de combattre aux côtés de la France, au moment où nos enfants, nos mères, nos pères étaient bombardés par le napalm », renchérit l’octogénaire « moudjahid ».
Cependant, sentant qu’il outrepassait ses prérogatives, Ould Abbes se ravise. « Mais diplomatiquement, cela relève du président de la République. Nous n’entrons pas dans les six mètres réservés au chef de l’État. C’est lui qui sait quand, et comment il répondra à Macron », conclut-il avec ce courage qu’on lui connaît.