Lundi 8 novembre 2021
L’Algérie est un pays assiégé par les ennemis, selon Tebboune
Si l’on en croit Abdelmadid Tebboune, le monde est pavé d’ennemis dont il faut se méfier et contre lesquels il faut ferrailler.
L’ouverture des travaux de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, tenue au Palais des Nations au Club des Pins été une occasion pour Abdelmadjid Tebboune pour appeler les membres des missions diplomatiques et consulaires algériennes à préserver les intérêts supérieurs du pays et à protéger sa sécurité nationale et sa souveraineté.
« Les défis qui se posent à nous sont plus graves dans le contexte des crises multidimensionnelles que connaît notre région et des foyers de tension dans plusieurs Etats voisins, notamment au Sahara occidental avec la reprise des hostilités militaires armées entre le Front Polisario et les forces d’occupation marocaines », rappelle le Président Tebboune.
Le chef de l’Etat trace un cercle d’ennemis permanent autour de l’Algérie et voit en eux des menaces obsessionnelles.
Il poursuit sa lecture obsidionale du contexte géopolitique : « Notre lecture du contexte international dans lequel évolue notre diplomatie ne saurait être exhaustive sans évoquer les menaces directes visant à affaiblir l’Algérie, par le biais d’une guerre de quatrième génération dans le cadre d’un vaste plan ciblant, au-delà de l’Algérie, l’Afrique et le Moyen-Orient »,
Et d’exhorter les diplomates à plus d’engagement : « Vous devez être animés du même sens de l’engagement et du sacrifice que vos prédécesseurs pour préserver les intérêts supérieurs de l’Algérie et riposter avec vigueur aux manœuvres hostiles visant notre sécurité nationale ».
Que retenir de ces déclarations, sinon un chef de l’Etat que les certitudes étouffent. Un homme qui voit partout des ennemis. Depuis son arrivée au pouvoir, Abdelmadjid Tebboune ne fait qu’entretenir la tension avec le peuple déjà, muselé et victime d’une répression qui ne dit pas son nom. Ensuite avec les médias qu’il ne tolère que pour la louange et la connivence.