Jeudi 20 mai 2021
Agression contre des enseignantes à Bordj Badji Mokhtar: la justice sévira
Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a affirmé mercredi que « la justice suivra son cours » dans l’affaire de l’agression « infâme » dont ont été victimes des enseignantes dans leur résidence à Bordj Badji Mokhtar, soulignant que l’enseignant est « une ligne rouge ».
Supervisant le lancement de l’opération d’élaboration des sujets du baccalauréat session 2021 à l’Office national des examens et concours (ONEC) à Kouba, le ministre a indiqué que « la Justice suivra son cours et tout individu impliqué dans l’agression infâme dont ont été victimes des enseignantes innocentes, aura la peine qu’il mérite ».
Faisant part de « sa profonde consternation, d’autant que cette agression a eu lieu parallèlement au lancement de l’opération d’élaboration des sujets du baccalauréat », le ministre a tenu à affirmer sa « pleine solidarité avec ces enseignantes, victimes, de nuit dans leur lieu résidence, d’une agression infâme de la part d’individus dénués de tout sentiment humain ».
Après avoir condamné cette « agression abjecte » contre ces enseignantes, le ministre a affirmé que » la justice suivra son cours et les agresseurs auront la peine qu’ils méritent ».
A l’occasion, M. Ouadjaout a exprimé « sa pleine considération à l’enseignant qui occupe une place particulière », affirmant que le métier d’enseignant est le plus noble des métiers, car il concrétise les objectifs et ambitions de la société, d’autant que « l’enseignant forme les générations montantes et il demeure une ligne rouge ».
Neuf enseignantes au primaire avaient été victimes, mardi, d’une agression physique et du vol de leurs biens dans leur domicile collectif à Bordj Badji-Mokhtar par une bande de malfaiteurs, a indiqué la direction de l’Education de cette wilaya frontalière.
Mercredi, deux individus suspectés d’être impliqués dans cette affaire sont arrêtés, selon un communiqué du parquet général de la Cour de justice d’Adrar.
Des dispositions légales et administratives ont été aussitôt prises pour la prise en charge psychologique et sanitaire de ces enseignantes, dont deux se trouvent dans un état grave.