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Un regard anthropologique sur le coronavirus  Covid-19             

TRIBUNE

Un regard anthropologique sur le coronavirus  Covid-19             

Le coronavirus Covid-19  frappe de plein fouet l’humanité et contraint au moins la moitié de sa population au  confinement des mois durant. Il lui impose un rythme en dents de scie : déconfinement/reconfinement, et entre les deux il faut trouver l’équilibre fragile entre la santé, l’économie et le morale des personnes. 

La  Covid-19 défie la modernité

La pandémie prend de court les sociétés occidentales, bouscule leurs certitudes et met leurs organisations à rude épreuve. Elle les oblige à adopter des mesures drastiques et à employer une terminologie de guerre (conseil de défense, opération résilience, combat, état d’urgence sanitaire, navire-hôpital, opération Warp speed…). Les pays développés quand bien même se croiraient  avoir clos le chapitre  des épidémies et qu’ils  l’ont renvoyé dans les archives des maladies d’hier. Entre hier et aujourd’hui il y a le mur étanche incarné par l’omnipotence du pouvoir médical, celui qui a transformé les affections aiguës en maladies chroniques et amplement augmenté l’espérance de vie. Le début de l’épidémie rampante en décembre 2019 n’a pas alerté ni les médecins éclairés  ni les dirigeants politiques.  

Le temps des épidémies, pense-ton, est révolu, le sida est une exception dans la liste des maladies d’aujourd’hui. Goutté aux promesses de la modernité, le regard rivé sur le futur et scrute l’horizon, l’homme moderne se croit déjà presque un demi dieu, immortel.  Il ne doute pas qu’il puisse  être talonné par le spectre d’un autre âge. Le posthumanisme, l’insémination in-vitro, les greffes d’organes, la thérapie génique, l’homme hybride, la médecine de demain comme nombreux sujets tournés vers le futur improbable nourrissent les  forums et les débats entre  sachants. Les pandémies n’étaient plus à l’ordre du jour, elles faisaient partie de l’histoire de la médecine et de  l’humanité. Elles intéressent les passéistes.   

Eblouie par ses succès et ses prouesses techniques,  la biomédecine se croyait trop puissante pour être surprise par une épidémie digne des temps révolus. Au début de sa propagation à Wuhan, certains médecins et grands décideurs ne l’a prenaient pas au sérieux, ils l’appelaient grippette, d’autres la voyaient loin et pointaient du doigt  la gestion rétrograde des autorités chinoises. La Chine est loin, non seulement géographiquement, mais aussi  culturellement et historiquement. Sa puissance fulgurante est mal digérée par l’Occident. Elle, ancien pays colonisé, est perçue  comme un arriviste voire un intrus dans le cercle restreint des grandes puissances. 

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La pandémie n’est pas le lot de la mondialisation, l’histoire nous dit que de tout temps et en tout lieu sur terre elle décimait des populations entières. La globalisation accélère sa propagation  et accentue ses effets.

Aujourd’hui, le monde n’est pas un village comme nous avons l’habitude de le dire et de l’entendre, mais une toile d’araignée où le micro et le macro sont inextricablement et sensiblement tissés. Il suffit qu’au niveau de l’infiniment petit, au bout du monde, qu’un fil soit rompu avec l’environnement au sens large du terme que l’infiniment grand tremble dans l’autre bout.  Entre l’infiniment petit et l’infiniment grand séparés par des milliers de kilomètres,  il n’y a à priori aucun lien direct, mais une chaîne de répliques et de dégâts  interminables.

Désormais on ne peut plus vivre comme une monade, chacun égoïstement dans sa zone de confort, mais toute partie aussi minime soit-elle a toute sa place pour le meilleur et pour le pire  dans le puzzle mouvant du vivant.  Par conséquent, le sens de la responsabilité a changé, il n’y a plus d’acte individuel proprement dit, dès lors que  chaque geste singulier engage le destin du monde. Puisque c’est ainsi,  dans chacun de ses actes,  l’homme est attendu à ce qu’il  réponde de son humanité en symbiose avec l’environnement au même titre qu’il est le garant  de son individualité. 

La Covid-19 défait la texture sociale

Une pandémie n’est pas une maladie comme les autres, au-delà de l’affection elle-même, elle fait resurgir le spectre de l’ennemi, ressuscite les théories du complot et véhicule des  métaphores. La Covid-19 s’avère une maladie vorace, elle s’attaque aux jeunes, aux vieux, aux femmes, aux hommes, aux pauvres et aux riches partout dans le monde, elle fait loger les miséreux à la même enseigne et renvoie les personnes huppées chacune à sa condition singulière. En Algérie, elle est arrivée dans un moment charnière où la confiance est rompue entre le peuple et le pouvoir. Depuis le 22 février 2019, les gens sortent en masse chaque vendredi pour revendiquer des changements profonds. Ni les fluctuations du temps, ni les arrestations n’ont eu raison de la grogne populaire.

Pareille épidémie est une aubaine inespérée venue à la rescousse du régime en place, lequel ni ne sait sur quel pied danser ni venir à bout du mouvement populaire (Hirak) inédit et embarrassant. Les épidémies consolident la gestion  dictatoriale  et mettent les démocraties à rude épreuve. Dans ces circonstances de crises de tout genre que le discours contraignant les gens à se confiner s’avérait inaudible. Nombreux sont ceux qui  remettaient en cause l’existence de  l’épidémie et pensaient qu’elle était un alibi du pouvoir pour briser l’élan du Hirak. A cela s’ajoute une symptomatologie pour le moins déroutante, elle va de l’absence de signes cliniques aux manifestations bouleversantes. Les cas asymptomatiques alimentent la suspicion.      

A bout de souffle, le système de santé algérien ne peut ni faire face à une crise sanitaire telle que Covid-19 dans sa forme grave  ni supporter une médecine de pointe à l’instar des transplantations d’organes post-mortem, promise il y a bien longtemps et à chaque fois remise aux calendes grecques.

L’Algérien lambda est renvoyé à son système immunitaire, bardé de recettes traditionnelles, comme toujours, les démunis paient de leur corps. A défaut d’avoir une organisation de soin efficace en mesure d’assurer des prestations de qualité, on conseille aux gens de renforcer leurs défenses immunitaires en espérant ainsi éviter la surcharge des hôpitaux. Des praticiens professionnels contraints d’être au four et moulin, avec les moyens du bord et au péril de leur vie prennent en charge des personnes en danger de mort. 

N’en déplaise aux médecins cathodiques qui font la promotion du système de santé moribond, la prise en charge médicale des  dirigeants algériens dans les pays développés est un cuisant désaveu de la médecine algérienne et par extension de toutes les institutions de l’Etat. 

La peur collective suscitée par les pandémies semble propice aux interprétations  irrationnelles.     Quoi qu’il en soit, l’interprétation profane n’est pas le propre des épidémies. L’évolution de la médecine moderne a certes réduit le champ  d’action de la médecine traditionnelle, mais elle n’a pas mis fin à ses pratiques. La médecine populaire est omniprésente dans la société, elle est mobilisée dans toutes les maladies et elle concurrence la médecine savante même dans les cabinets médicaux.

A chaque fois  que ma mère consulte un  médecin pour une quelconque maladie, elle rentre à la maison avec deux ordonnances, l’une prescrite par le médecin, elle est palpable, déroule un traitement à prendre sur plusieurs jours voire plusieurs semaines, consigné sur un bout de papier blanc, froid, dont l’écriture est indéchiffrable. Entre l’hiéroglyphe médical et ma mère il y a les frontières muettes qui séparent la culture savante des cultures populaires, mais aussi deux imaginaires difficilement conciliables.

Ma mère revient souvent dépitée, sceptique quant à l’efficacité du papier, elle est expédiée de la salle de consultation au bout de quelques minutes et elle n’a pas eu le temps de poser toutes ses questions ni d’avoir de réponses à certaines interrogations exposées. Les informations du médecin sont débitées au compte-gouttes, comme si le diplôme, la légitimité de son savoir le dispensait de dire davantage, au-delà d’une présentation lapidaire, pour convaincre le malade. La représentation que le patient se fait du traitement est déterminée  par la qualité du premier contact avec le médecin.  

L’autre, recette, promet beaucoup plus que la première, elle est recommandée par une patiente zélée, venue comme elle consulter et avec laquelle et tant d’autres elle a échangé pendant plusieurs heures en salle d’attente, contrairement à la consultation expéditive avec le soignant. Cette prescription informelle est apprise par cœur comme une formule magique, des arguments à l’appui car unetelle l’a essayée et elle est guérie d’un coup, dharba wahda comme on aime le dire, et conformément au dicton populaire   « mieux vaut demander l’avis de l’expérimenté que celui du médecin ».

Le lendemain, elle se met à chercher les ingrédients pour préparer la panacée. Le recours à la médecine des plantes dite arabe avec toute la résonnance ésotérique de ce mot,  exprime la quête du miracle. Contrairement au silence de la médecine moderne, la médecine populaire est éloquente, elle développe une rhétorique très riche. Elle englobe tout le réservoir sémantique du patient : symbolique, plantes naturelles, espace, temps, croyance… Le  tout  est au diapason avec l’univers du patient et  conforme à la nostalgie du bon vieux temps, le retour  à la nature et à la religion pure.  

La Covid-19 détricote la texture de l’évidence sociale. Se toucher la main, s’embrasser, se rapprocher, s’échanger des visites et toutes les interactions sociales s’avèrent dangereuses. La main à l’image de celle de Fatma est censée  être protectrice. La main dans la main symbolise l’entraide et scelle un pacte conclu entre des braves… D’un jour au lendemain, la main se retrouve dépouillée de toute sa richesse symbolique  et devient seulement vecteur de virus à l’instar du visage. Celui-ci, sous le prisme de la pandémie est engagé dans une confrontation binaire et malsaine : soit il est vulnérable soit il est agresseur. Cacher son visage pour l’Algérien du nord est une lâcheté. Seulement ceux qui ont des choses à se reprocher qui n’osent pas se montrer. Le visage est une caution sociale. Dans de nombreux litiges où les  antagonistes ne parviennent pas seuls  à un arrangement, on fait appel à une tierce personne respectable. Souvent la victime renonce à son dû, ou le fautif reconnaît ses torts et accepte la justice pour seulement  le respect du visage du médiateur (li wadjh, iw udem)…       

La Covid-19 non seulement imposait la distance physique mais aussi la distanciation sociale. Il suffit de tousser ou d’éternuer pour que les gens vous fuient. En Algérie, nous n’avons jamais vu un malade alité à la maison ou hospitalisé sans visiteurs, et encore invraisemblable, il y a peu, qu’un défunt soit enterré par les pompiers en l’absence des proches et des amis. Ces dernières années, certes, les relations sociales se sont distendues, la société  s’individualise et s’achemine vers chacun pour soi, à l’exception des enterrements.

Autant il y a de moins en moins de monde dans les mariages, autant il y a de plus en plus de gens dans les funérailles. Il suffit d’entendre qu’untel est décédé pour que les gens, sans lien de parenté ou d’amitié se rendent en masse à l’enterrement. L’affluence  ne rime pas avec davantage de recueillement, malgré la ferveur religieuse connue ces derniers temps, les obsèques comme tous les rituels religieux ou profanes n’échappent pas au culte de l’apparence. On dit naturellement qu’un tel défunt a beaucoup de monde comme s’il s’agissait d’une star se produisant sur scène. L’image s’empare de la vie, de la naissance à la mort, avec le cynisme du rigorisme extérieur.         

Comme aucune autre maladie, la Covid-19 reconfigure la répartition de l’espace social. Celui-ci était divisé en deux pôles : le dedans et le dehors. Ce dernier  revenait à l’homme tandis que la femme devait tenir la maison. Avec la scolarisation, l’industrialisation et le consumérisme qui exigeait deux salaires pour subvenir aux besoins du foyer,  la gent  féminine a conquis des pans de liberté sous condition d’avoir une raison socialement valable de sortir comme pour aller à l’école, à l’université, au travail… Les astreintes auxquelles elle est soumise et le harcèlement moral et sexuel sur son passage pour rejoindre ces lieux dénotent que l’espace public lui est toujours hostile…

L’homme qui s’abstient de sortir de sa maison s’attire des soupçons : que fait-il, est-il malade… ? La Covid-19 a contraint l’homme à cohabiter avec la femme dans un espace, souvent exigu,  réservé aux femmes dans la journée.

La virilité s’exerce à la maison et elle est mesurée dans les échanges  que les hommes entretiennent entre eux, c’est-à-dire dehors. La Covid-19 a pourchassé l’homme de son espace habituel et elle l’a obligé à se recroqueviller dans celui des femmes. Sortir avec un masque ou rester à la maison, la pandémie a en quelque sorte efféminé l’homme.

La Covid-19  est personnifiée dans le discours quotidien, elle est du sexe féminin bien avant la décision de l’Académie française et elle a réussi là où la femme a échoué. L’homme émasculé ! Soit il reste cloitré dans l’espace féminin, soit il sort à visage couvert comme le font certaines femmes. C’est dans cette impasse sémantique que l’humour prend le relai, celui-ci fait resurgir de l’imaginaire populaire des prouesses langagières pour panser les blessures symboliques. La Covid s’avère un support d’autodérision par excellence. Le confinement a fait produire tant de parodies et de chansons humoristiques.    

C’est dans les moments de crise que l’homme puise le meilleur de lui-même. Les élans populaires de solidarité, surtout en Kabylie, concordent avec le souci de l’autre comme nouvel impératif de santé publique. Le souci de soi est important, mais désormais insuffisant. Dans les épidémies, la santé de tous prime sur la santé individuelle.

Paradoxalement la protection des autres contraste avec le maintien des liens sociaux, elle s’exerce dans la distanciation sociale et la distance physique : porter le masque, ne pas se toucher la main, rester chez soi… « Je reste chez moi pour sauver des vies » « Ma santé est secondaire au regard de celle de mes parents, vieux et fragiles » disent les jeunes, « Nous avons vécu notre vie, le coronavirus ne nous fait pas peur, mais nous avons peur pour  nos enfants et petits-enfants » disent les personnes âgées.  Ces messages de solidarité exprimés comme des crédos ostensibles, de prime abord portent très haut l’idée de la conscience collective.

Le sauvetage des vies, déclaré à la portée de tout un chacun, est moins assumé sur le terrain. Bien que facile, car d’ordinaire le sauvetage des vies est un acte héroïque exigeant courage et sacrifice,  la promesse du souci de l’autre s’use dans la lenteur du temps. Elle éclate face à l’image de la brebis galeuse. Nombreuses personnes et familles présentant les symptômes de la Covid-19 cachent leur maladie, de peur d’être étiquetées de contagieuses, continuent  à mener une vie sociale comme si de rien n’était. La honte de soi développe des comportements individualistes et sacrifie les sentiments philanthropiques, l’altruisme de circonstance mis à l’épreuve de dépassement de soi est vite écarté par l’égoïsme dormant.  

Un détour par la méthode

Pour illustrer une question d’ordre méthodologique je me permets  d’emprunter un détour par la psychanalyse, bien entendu il ne s’agit pas ici de faire son procès, mais de la prendre comme prototype de méthode curative focalisée sur la cause,  pour la comparer à la médecine, une discipline proche avec laquelle elle se partage la pratique thérapeutique, mais cette dernière s’est détournée de l’impératif causal pour se tourner vers le présent d’où son efficacité d’une part  et l’échec de la psychanalyse d’autre part.   

Autant je reconnais à la psychanalyse le mérite d’avoir mis la subjectivité au cœur de la relation de soin et conceptualisé le rapport soignant-patient, autant je constate  qu’elle est ankylosée par la recherche vaine de la cause, à fortiori toujours sexuelle.  La recherche de la cause, peu importe sa nature est une fausse piste et une erreur épistémologique  car l’effort, même conjugué au temps long ne débouche guère sur une vraie cause ni unique et si d’aventure on met le doigt là où le bât blesse, le secret de la guérison ne réside pas dans la cause décelée. Il ne suffit pas d’interpréter l’agent déclencheur pour que le malade se sente mieux. Le facteur retrouvé est souvent encombrant et peu efficace dans la cure, en revanche son intérêt n’est pas  négligeable  dans la prévention, en épidémiologie et en santé publique. 

De même que je suis très critique à l’égard d’une certaine pratique médicale trop objective, hyper-technique, celle qui fait abstraction du sujet et prend le corps comme un ensemble d’organes… je reconnais à la médecine son génie et son pragmatisme.  Avant que la Covid-19 ne divulgue tous ses secrets, beaucoup de questions persistent et de nombreuses zones d’ombre inexplorées, les médecins proposent un vaccin.

L’ignorance de tous les tenants et les aboutissants de la chose, la méconnaissance du fameux agent déclencheur et par quel mécanisme s’est muté à l’homme n’empêchent pas les scientifiques de proposer une solution. Se focaliser sur la cause comme l’aurait conseillé la psychanalyse pour envisager une solution nous aurait entraîné dans une quête sans fin du fameux pangolin dans les brousses de l’inconscient et au bout du compte peut-être nous le retrouverions après tant d’années de recherche, mais avant de le retrouver, l’humanité serait déjà décimée par la faim, la maladie ou par la peur. Ni l’homme au loup ni l’homme aux rats ne sont guéris par la psychanalyse, pas plus que l’homme au pangolin ne serait guéri par l’acharnement causale. 

Même si la médecine moderne n’était pas préparée aux pandémies et que le soin basé  sur la prise en charge du patient montrait ses limites, le  pouvoir biomédical,  déjà immense, est renforcé par la crise. C’est la médecine qui y était au premier plan face à l’épidémie et c’est elle qui délivrera l’humanité. La gestion de la crise est pensée à l’aune de la capacité d’accueil (des lits disponibles) des services de réanimation. L’économie, selon les pays,  parfois est un paramètre d’équilibre (France), parfois est un pivot de gestion de la crise (USA, Brésil). 

D’ordinaire dans le traitement des maladies, les vaccins arrivent bien après les médicaments, cette fois-ci la     tendance est renversée, ce qui fait encore une fois la singularité de la Covid-19. La logique vaccinale sollicite de nouveau notre altruisme. Dans l’intérêt collectif chacun doit faire un vaccin même s’il n’est pas un sujet à risque. Mais avant de poser le souci de l’autre comme paramètre de la réussite de la campagne vaccinale et de la cohésion sociale voire humaine, il faut que le vaccin soit disponible dans les pays sous-développés. Comment se le procurer, respecter la chaîne du froid, le distribuer… ? Avant de chercher des éléments d’analyse on est en droit de s’interroger et d’interroger… pourquoi le vaccin de grippe saisonnière est aujourd’hui indisponible en Algérie ?    

 *Ali Recham est  professeur de sociologie UMMTO, psychologue, praticien en hypnose éricksonienne, diplomé en santé publique,  chercheur  affilié Labo DynamE UMR7367 UNISTRA              

Auteur
 Ali Recham*  

 




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