Dimanche 10 novembre 2019
Le fonctionnaire et la corruption : quel est le secret de la relation ?
La corruption constituent un acte et une activité visant à obtenir des fonds ou des avantages illégaux au moyen de diverses procédures frauduleuses, lorsqu’une telle action est commise par un fonctionnaire public.
En parlant de la relation entre la corruption et le fonctionnaire, la corruption peut être divisée en plusieurs formes. Mais nous aborderons une forme fondamentale et importante (corruption administrative). En parlant de corruption administrative, ce type de corruption s’adapte au terrain directement lié aux systèmes politiques et électoraux (c’est-à-dire l’adoption de lois) pour se concentrer sur les pratiques et les motivations de la corruption d’agents publics dans l’administration. Les opportunités découlent de l’application des lois et du privilège de l’autorité publique . Cela peut être accéléré ou interdit. Dans ce type de corruption, des types d’affaires peuvent être envisagés.
Certains départements ont un travail qui les oblige à passer des marchés publics. Le fonctionnaire choisit l’entreprise qui remplit les meilleures conditions imposées par le gouvernement. C’est ainsi que les paiements corrompus parviennent à saisir ces contrats publics et à saisir l’occasion de réaliser des gains privés . C’est un abus du pouvoir conféré au salarié et dans lequel il investit à des fins personnelles.
Dans cet article, nous examinerons les formes de corruption et les crimes similaires. Et les crimes les plus répandues sont les crimes financières . lorsque un fonctionnaire public demande ou accepte à de l’argent, des avantages et cadeaux illicites à effectuer ou s’abstient de réaliser le travail est le fait qu’un fonctionnaire accepte un cadeau ou un intérêt pouvant affecter la décision prise concernant son travail et sa mission. Tel que stipulé par le législateur algérien dans la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption 06-01 dans l’article 29. (Exemption et privilège illégal).
Ceci est le cas pour un fonctionnaire ayant une autorité publique ou une mission de service public profitant de ses fonctions pour accorder des exemptions illégales de droits et taxes. (Abus et déviation du pouvoir) est le fait que tout agent public abuse de son influence réelle ou supposée pour obtenir un poste plus élevé avec plus de privilège et d’autorité. (Favoritisme) est le fait qu’un fonctionnaire public, un élu ou toute personne agissant en leur nom donne la priorité à un soumissionnaire dans un contrat public soumis à une procédure irrégulière et illégale.
C’est le cas d’un agent public chargé de superviser, ou conseiller une entreprise privée en vue de se livrer à une activité illégale après la fin de ses fonctions, à une autorisation sociale ou à une activité rémunérée dans cette entreprise . (Conflit d’intérêts) C’est le cas pour un fonctionnaire public qui a le pouvoir de ne pas déclarer un intérêt privé qui coïncide avec un intérêt public et cette situation est susceptible d’affecter ses décisions et c’est courant. (Enrichissement illicite) est le fait qu’un agent public ne peut raisonnablement justifier une augmentation substantielle de son patrimoine par rapport à ses ressources légitimes par rapport à ses ressources légales de traitement.
Devrions-nous donc en conclure que la vertu prévaut dans les couloirs et les bureaux de nos administrations? Nous n’irons pas si loin. Mais nous n’avons rien à croire que la véritable dérive criminelle soit une exception rare. Au moins c’est montré. Peut-être ou est-ce le fait que cette vertu prévaut dans la mentalité et la pensée du fonctionnaire. La culture et la sensibilité ont clairement eu un impact positif sur l’éthique et les attitudes de toutes les administrations publiques.
Les mesures de contrôle qui se sont multipliées sur l’utilisation des fonds et des biens publics ont eu un effet dissuasif positif sur ceux qui auraient pu être indifférents et insensibles au climat et à l’importance de l’éthique. Cependant, l’intérêt pour l’éthique personnelle reste variable.
Malgré l’existence de lois et de règles. Cette brève présentation permet de résoudre le problème de la relation entre la corruption et le fonctionnaire en s’attaquant aux causes de la propagation de la corruption.
Où nous allons essayer de parler brièvement des raisons les plus importantes, par exemple: la faiblesse de la structure administrative, à la fois en termes de composition et d’organisation – le manque de vision claire de l’avenir de la planification administrative – la faiblesse du système social du fonctionnaire public – le manque de stabilité administrative et l’évolution rapide et aléatoire de la gestion et de l’ inégalité entre Le personnel, comme en témoigne le manque de programmes et de séances de sensibilisation – la faiblesse du système juridique … Etc.
Et à la lumière de ces raisons qui ne disparaissent pas et qui se propagent d’une vitesse remarquable, mais sont de plus en plus complexes , conduisant à l’attachement et à l’adhésion à la corruption des fonctionnaires et à l’adhésion à une relation solide ont abouti à une relation plutôt familiale qu’amicale.