S’étendant sur plus de 80 km, le littoral de Mostaganem fascine les visiteurs par ses belles plages. Cependant, comme chaque été, la mafia continue d’imposer sa loi sur ces plages en toute impunité.

D’abord, bien que l’accès à la plage soit gratuit, les parkingueurs exigent les frais à l’entrée qui est souvent barrée. Ils répondent par cette phrase standard: « nous avons tout loué ». 

Ensuite, les parkingueurs exigent des frais même aux automobilistes qui garent leur  voiture en dehors du parking légal, dans la nature sauvage. Même si vous ne descendez pas de votre voiture, vous payez.  Les vacanciers obéissent et paient par peur d’être agressés ou d’voir la voiture brisée.  

Enfin, les « parasoleurs » continuent à leur tour de coloniser le rivage en plantant  les parasols et les tentes misérables sur le sable. Faute d’espace, l’estivant est obligé de louer un parasol ou une tente  comme s’il était dans une plage privée. 

Les instructions du Ministère de l’Intérieur sont claires et précises. La mafia profite de l’impunité pour faire régner sa loi. Les gendarmes observent en croisant les bras comme si de rien n’était. Ce phénomène  cause très souvent des bagarres et des agressions. 

Le wali  et les autorités concernées (Direction du Tourisme, Gendarmerie…) interviendront peut-être lorsqu’il y aura eu un mort pour pleurer son cadavre. Il leur suffit de sortir du bureau et  de visiter n’importe quelle plage de Mostaganem pour constater que le citoyen n’a même pas droit à un espace public. Avant qu’il y a ait un dégât irréparable, ou un mort !