Lundi 5 novembre 2018
Le troisième âge
L’âge ayant toujours une suite bien logique
Le poids des années se porte sur le physique
Le moral tient bon et les années passant
Ne font que confirmer les bonnes relations.
Dès la première rencontre, ils ont cheminé
Le premier temps parti, le second terminé
Et les années se suivent sans se ressembler
Mais le lien cordial n’a jamais tremblé.
Ils ont fait long chemin, les épaules se voûtant,
Se sont rapprochées et les bras accrochés
Retenant l’un et l’autre, chacun se soutenant,
La longueur du chemin les a rapprochés.
Qui peut dire que, demain, on pourra les revoir
Serrés l’un contre l’autre, cheminant lentement
Auront-ils longue vie ? En ont-ils le pouvoir ?
Et les cheveux blonds en deviendront blancs.
Le temps imparti à l’amour naissant
S’étant approfondi au fil des années
Ce lien de deux cœurs, tous deux se caressant,
Aux portes de la vieillesse les emmenés.
Ils sont là, exemplaires et si symboliques
Deux corps voûtés et si sympathiques
Laissant couler le temps et allant hardiment
Vers un but lointain, en l’avenir confiant.
Peut-on espérer leur ressembler un jour
Quand les cœurs balancent et font mille détours
Refusant de plier, victimes des nouveautés
Oubliant que les temps ne fanent que la beauté ?
Ces exemples frappants d’un amour éternel
Ces modèles du passé vivant la conjoncture
Brilleront à nos yeux, selon les conjectures,
Mais ils semblent relever d’un passé virtuel !
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