23 novembre 2024
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Aux pseudo-opposants et journalistes organiques du système 

DEBAT

Aux pseudo-opposants et journalistes organiques du système 

Les derniers événements dramatiques ont eu cet avantage de révéler la réalité de ce qui se cache au plus profond des âmes. 

À Noureddine Boukrouh qui partage l’idée, avec les apprentis sorciers du système, que le berbérisme est un danger pour la nation, au même titre que l’islamisme meurtrier auquel il est régulièrement associé dans leurs discours. 

Que N. Boukrouh sache, lui, féru d’histoire, que si la vision des berbéristes de 1949 d’une « Algérie algérienne » prenant en compte l’identité amazighe et inclusive de la diversité, avait été adoptée, l’Algérie aurait eu un autre destin et ne serait pas dans cet état désastreux, en perpétuel conflit avec elle-même, en régression constante et tournant le dos au monde moderne.

La seule réponse donnée à ces valeureux aînés avait été la répression, une constante, pour imposer la conception idéologique des adeptes de l’arabo-islamisme dont N. Boukrouh est le porte-voix encore aujourd’hui.

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C’est dans cette idéologie du déni et de l’exclusion qu’il faut chercher les raisons des projets politiques radicaux qu’on accuse des pires crimes aujourd’hui. 

L’histoire contemporaine montre que c’est le courant berbériste qui a toujours voulu tirer l’Algérie vers le haut, malgré la répression en dépit de son caractère pacifiste, pour sortir le pays du carcan sclérosant de l’arabo-islamisme, idéologie transmise dans sa version la plus archaïque au jeunes générations faisant le terreau du terrorisme, le vrai. 

C’est en posant la problématique identitaire en terme du droit de tout être humain à son histoire, sa culture et sa langue que le combat identitaire s’est inscrit dans le combat démocratique. 

Ce sont les militants du combat identitaire qui ont porté les aspirations démocratiques algériennes, eux qui ont révélé la falsification de l’histoire et de l’identité algérienne, les premiers à avoir créé une Ligue des droits de l’Homme et qui font encore l’essentiel de l’opposition démocratique. 

Alors, hommage à ce combat ! 

À l’islamiste défroqué Kamel 

Daoud dont la nature première est la soumission, d’abord au dogme religieux du wahhabisme puis maintenant au pouvoir algérien. On le rassure, il n’a rien d’un Amazigh, on ne peut l’identifier à  » l’ancêtre exclusif », l’homme libre, qu’ils nous reproche dans tous ses écrits. 

Il vient de nous démontrer avec ses figures de style dont il semble se délecter que le fait d’être l’Arabe de service des médias français ne l’a pas incité à apprendre au moins les rudiments des concepts de libertés démocratiques et des droits humains fondamentaux.

Non, la présomption d’innocence ne lui parle pas, la vision de présumés, menottes aux mains, en train de répondre à un interrogatoire de la police, donné à voir au grand public, en totale violation du secret de l’instruction ne l’émeut que pour prononcer un verdict de culpabilité, en accord avec la façon scandaleuse dont a été menée et instruite cette affaire où toute la procédure judiciaire même pour un pays comme l’Algérie où la justice est loin d’être équitable, n’a jamais été aussi malmenée.  

Alors, pour l’instant, la seule sentence avec certitude qu’on peut prononcer est que le monstre froid, c’est lui. 

Quant à Hakim Laalam, il vient simplement de démontrer de façon éclatante et sans bavure que son talent incontestable de polémiste rétribué par qui de droit, contribue activement avec zèle à perpétuer ce « cauchemar qui continue ». Rien ne le dérange, y compris de partager, avec ceux qu’il fustige et qu’il appelle « les tangos », la même culture, celle de la fetwa et du bûcher populaire, au-delà de toute éthique et morale.

Auteur
Mohamed Dellah 

 




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