Samedi 22 août 2020
Un énième cessez-le-feu pour La Libye
Depuis l’avènement de ce qui est communément appelé le « printemps arabe », la Libye ne s’est vraiment pas relevée de son cauchemar et la situation du pays sur les plans économique, sociale et sécuritaire notamment s’est amplement dégradée au fil des ans, sans qu’aucune solution ne pointe à l’horizon au grand dam de la population qui ne semble pour l’heure pas prête de voir le bout du tunnel.
Des cessez-le-feu, il y en a eu depuis sans pour autant parvenir à concrétiser une paix durable permettant au peuple libyen de choisir en toute liberté un gouvernement de transition en vue de l’édification d’un État futur, représentatif de toutes les sensibilités plurielles que recèle le pays.
Des efforts continuent d’être soutenus par la communauté internationale en vue de parvenir à réunir autour d’une table de discussion entre d’un côté Fayez al-Sarraj, chef du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et qui est reconnu par les instances des Nations unies, et son rivale de toujours le Maréchal Haftar.
Dans un communiqué distinct, les deux autorités de Tobrouk et de Tripoli ont convenu à un arrêt des hostilités et l’organisation d’une élection présidentielle seule alternative de mettre un terme à leurs divergences pouvant permettre ainsi au peuple libyen de savourer une paix tant attendu, sans pour autant indiquer la date effective d’entrée en vigueur.
Une initiative qui, nous l’espérons sera accueillie avec satisfaction par l’ensemble de la communauté internationale qui voit ainsi concrétiser les efforts soutenus en vue d’un règlement définitif d’un conflit qui n’a que trop duré.