Incontestablement, une nouvelle ère s’ouvre pour l’Algérie. Jamais le peuple algérien n’aura une si belle occasion dans toute son histoire pour exercer sa souveraineté et conduire son destin vers un meilleur monde.

Le système meurt à petit feu. L’article 102 de la Constitution le cerne de toute part. Le clan finira par partir, y compris Gaid Salah !

1- Passer outre les discours de Gaid Salah et de ses parrains. Comprendre une bonne fois pour toute que Gaid Salah et les scribes qui lui dictent sa feuille de route ne sont pas du bon côté de l’histoire. Leurs prises de positions sont aux antipodes du bon sens et de la logique.

Prendre son destin en mains

2- C’est au mouvement populaire -et à lui seul- que revient la responsabilité, la lourde tâche de prendre son destin en mains et d’agir pour mener le peuple algérien jusqu’à la victoire totale. 
Le mouvement populaire ne doit ni être devancé ni se faire dicté la transition par le système. Il doit prendre l’initiative et être maître du jeu. 

3- Négocier la sortie de crise avec le pouvoir, oui ! Mais conduire la transition avec lui, non !
La transition se fera sans le système, et en dehors de lui. Elle doit être 100% antisystème.

4- Préserver le caractère pacifique et calme du mouvement. De l’est à l’ouest, du nord au sud : «  Nous sommes tous des Algériens ». Pour cela le mouvement populaire doit respecter ce triptyque : unité, pluralité et diversité. Restons concentrer sur la principale revendication : le dégagement du système.
Ne pas oublier de s’immuniser contre l’ADN du système représentée par son programme fétiche avec ses outils favoris que sont, comme toujours : violence, répression, brutalité, manipulation, division,  attentisme, intox, statut-quo …

Tenir des engagements avec le peuple

5- Tout faire pour entreprendre et travailler dans le sens de maintenir toujours la confiance intacte pour continuer à bénéficier du soutien du peuple, de sa sympathie et de sa force foudroyante et convaincante.
Pour cela, toujours penser à l’intérêt général et national qui doit primer sur la guerre des noms et des égos.  

Le Mouvement populaire est déjà rentré dans l’histoire.

6- Le peuple algérien a gagné la première manche. Il doit continuer sur cette lancée en imposant ses mots d’ordre tout en éloignant ses ennemis et en surmontant les pièges tendus, les embûches et les obstacles sur son chemin. Il ne doit compter que sur ses propres ressources pour se réapproprier son destin et l’infléchir à son avantage.

7- Mais pour la victoire finale et totale, le peuple a besoin d’initiatives salvatrices pour une Algérie nouvelle, fière et démocratique.

Désigner les représentants 

8- Proposer deux listes séparées : une liste nationale et une autre locale, pour chaque wilaya. 
– Le mouvement citoyen organisera un sondage sur Internet pour désigner ses représentants. Désigner par vote un groupe de 10 à 20 personnes ou plus comme noyau du mouvement citoyen, à-l’échelle nationale.
-Nabni est capable d’organiser un vote électronique.
9- Un autre sondage désignera les représentants locaux, à l’échelle de chaque wilaya. 
– Représentants nationaux et locaux travailleront main dans la main avec le peuple pour agir en synergie, symbiose et harmonie. Ils se connecteront ou se jetteront des passerelles pour unifier et souder leurs actions.
10- Utiliser les réseaux sociaux, Youtube … et tous les médias acquis au changement pour communiquer et sensibiliser le peuple. Le but étant de réseauter les forces du changement et avancer dans le sens irréversible pour imposer définitivement la souveraineté du peuple.

Élites populaires : Réveillez-vous et entendez-vous ! Gaïd Salah se joue de vous !

11- Le mouvement populaire tient bon, mais des initiatives salvatrices sont nécessaires pour doper son endurance et tonifier son souffle.

12- Les réseaux sociaux et la scène politique nous révèlent des noms de personnalités très impliquées dans le mouvement populaire et qui peuvent faire bouger les choses et jouer un grand rôle sur la scène politique, comme début de sortie d’impasse et pour booster le mouvement populaire. Mais pour cela, il faut qu’ils expriment ce désir de faire un pas et de se lancer officiellement dans le jeu.

Il est vrai que certains ont été découragés par des personnes manipulées par le pouvoir. Mais comme ils n’ont rien à se reprocher, leurs consciences devraient les rassurer et les aider à se relever pour agir.  Mais pour beaucoup, ils sont à l’aise sur le terrain du mouvement populaire. 

13- Une liste de noms de personnalités les plus en vue, celles qui ont été les plus sollicitées et dont on connaît le fond de la pensée et la sincérité. Voici quelques noms, à titre indicatif : Mustapha Bouchachi, Djamila Bouhired, Louisette Ighilahriz, Nacer Djabi, Hafidh Derradji, Général Benhadid, Rahabi Abdelaziz, Ahmed Benbitour, Karim Tabou, Abdelouahab Fersaoui, Mokrane Ait Larbi, Djilali Hadjadj, Nourredine Benisaad, Hakim Addad, Amira Bouraoui, Djamel Zenati, Soufiane Djilali, Rachid Tlemçani, Khaled Tazaghart… Et j’en oublie très certainement ! Pardon !

On peut allonger la liste, mais de grâce prenez le destin de l’Algérie en mains ! Cessez d’attendre et de prolonger l’attente.

14- Gaïd Salah ne fera rien pour sauver l’Algérie. Il a choisi son camp : le camp du clan qui a conduit le pays à la faillite. Le clan qui l’a installé et qui lui a permis de les couvrir en lui préférant l’article 102 de la Constitution à celui de l’article 7.

15- Élites est-il vraiment dur de converger vers un même but en oubliant vos égos le temps de botter en touche ce système qui ne lâche pas prise.

Que tous ceux qui aiment l’Algérie se concertent et s’impliquent pour accompagner le Hirak vers la victoire finale et totale : société civile, personnalités publiques, syndicats, universités, magistrats …

Rapprochez-vous ! Faites bloc uni ! Unissez vos forces !

Soyez en phase avec l’histoire ! Inventez ensemble une partition qui rendra le sourire au peuple, qui forcera le destin d’une nouvelle Algérie tant rêvée !

Hamid Hadjoumeur, enseignant à la retraite et militant associatif.