Il ne faut pas être un crack pour pouvoir affirmer que Bouteflika est usé et veut avoir à l’usure le peuple algérien. Son accident a eu raison de ces capacités physiques et cognitives.

Comme tout mortel, Il a besoin de soins, de repos et d’assistance; ses fréquentes allées et venues aux hôpitaux étrangers en témoignent. Pourquoi ses proches collaborateurs ne veulent pas reconnaître cet état de fait et pourquoi ce trouble d’attachement au poste de président?  La réponse est simple, Bouteflika ou ses extensions piaffent d’impatience pour la continuité en d’autres termes pour des intérêts occultes.

À vrai dire, le pouvoir en place est l’équivalent du verre: un matériau qui se recycle indéfiniment. En effet, l’équipe dirigeante veut peindre sur la rouille et fait croire au monde qu’avec un système en fin de vie on peut faire des miracles. Soit une deuxième république !

Bouteflika est l’irrationnel caractérisé, la preuve est qu’il croit à la fois à une chose et à son contraire.

Dans un de ses discours «vibrants», il a reconnu que son époque est révolue. Cependant, ce bicéphale ambitieux fait tout pour se maintenir au pouvoir, ce qui est franchement fatiguant.

Les slogans qui ont été brandis dans les manifestations signifient tout bonnement que le peuple est sous de malheureux auspices.

Ce dernier demande sans ambages et sans ambigüité le départ du président finissant et de son équipe. Face à cette demande populaire légitime on enregistre un déficit d’attention de ce système obsolète et réfractaire.

En démocratie, un pouvoir qui brandit son véto pour dire non à la majorité écrasante devient en lui-même un sérieux problème. Un pouvoir doué en géométrie variable qui accepte avec satisfaction un taux de participation médiocre de 51% au 4e mandat et rejette un fort taux d’insatisfaction citoyenne est indigne de confiance.

Devant l’inadéquation suivante : les alliés du système on en cherche; ses opposants on en trouve. Le pouvoir devrait cesser de relativiser et d’ignorer la demande insistante du peuple. Pour ainsi dire, nous prions dieu de graisser leur girouette afin qu’elle s’oriente au vrai vent de l’esprit et ne reste pas calée par la rouille des vaines habitudes. Citation de Pierre Céserole