La normalisation des relations au plan officiel entre l’État d’Israël et un certain nombre de pays arabes est passée comme une lettre à la poste, avant que le président américain sortant ne s’apprête à reprendre son statut de citoyen ordinaire après avoir à quitter son bureau à la Maison Blanche. 

La saga a commencé l’on se rappelle lorsque Donald Trump a décidé unilatéralement du transfert de l’ambassade de son pays vers Jérusalem, une reconnaissance américaine de facto de la ville avec son côté Est et Ouest au seul profit d’Israël, et ce, en violation des résolutions des Nations Unies relatives au conflit israélo-palestinien.

L’acceptation du fait accompli par les pays arabes de cette nouvelle donne a été du goût de certains pour étaler au grand jour leur volonté de proclamer ouvertement leur reconnaissance et enfin leur attachement à renouer du moins officiellement leurs relations avec l’État d’Israël.

Force est de constater que cette reconnaissance tacite ne date pas d’aujourd’hui mais elle remonte loin dans le temps, ce que l’on retrouve assez étrangement d’ailleurs dans le discours officiel de la plupart de ceux qui donnaient l’impression d’en être hostile.

Il y a lieu de relever que cette reconnaissance apparaît de manière assez claire dans les positions de revendication exprimée au sujet du droit des Palestiniens à occuper un territoire, d’où cet engouement fébrile par lequel ces États arabes n’ont pas manqué d’audace pour la rendre officielle.

C’est ainsi que la valse de « la danse du ventre » continue à faire des émules qui se réveillent de leur sommeil profond pour s’en rendre compte que si vraiment ils voudraient aspirer à un lendemain meilleur, ils n’auront le choix que de prendre part à cette caravane pour une éventuelle sortie de leur isolement . 

Certains des arabes en sont plus pragmatiques que d’autres dans leur désir de se porter candidats à prendre part au marché des dupes inauguré en la circonstance par Donald Trump en fin de parcours, pour avoir à troquer « la terre contre la terre » et la terre contre la paix » et pour certains d’autres encore le désir de vouloir jouer tout juste le rôle de « ramasseur de balles » dans un match joué à huis clos.

Quant à ceux des autres qui ont de tout temps cru aux commérages du panarabisme à tout va, ils n’auront malheureusement pas beaucoup de choix pour tenter un repositionnement leur permettant de bien reconsidérer leurs comptes.

En tout état de cause, le marché de gré à gré ayant consisté en la vente « donnant-donnant »  de territoires encore objet de litige, ne semble nullement dissuader ceux-là d’avoir cru en la promesse d’un homme en mesure de faire feu de tout bois juste pour satisfaire son égo de vouloir remettre en cause les us et les formes protocolaires en vigueur,  ce qui nous renseigne sur la nature égocentrique un peu spéciale du personnage.