Dimanche 3 décembre 2017
L’insoutenable légèreté de l’Algérie dans le monde
Ouyahia est relégué dans les rangs arrières sur la photo du sommet UA-UE.
En Côte d’Ivoire, le sommet Europe Afrique s’est tenu mercredi dernier. Beaucoup de nos concitoyens s’étaient demandés si l’Algérie avait envoyé quelqu’un pour nous représenter. Une photo a été diffusée (celle de l’AFP que je vous joins à ce mot) et, naturellement, Djeha s’est mis à la recherche d’une tête connue de chez nous.
Il faut bien chercher notre nanométrique premier ministre pour le trouver, perdu à l’avant dernier rang. Pendant que le président français et le roi du Maroc au premier discutent très amicalement de l’avenir.
Et dire que notre très intelligent ex-ministre des Affaires étrangères avait déclaré hautement pendant les présidentielle françaises que Macron était l’ami de l’Algérie et que celle-ci, s’immisçant dans les affaires intérieures d’un pays étranger se devait de le soutenir dans sa campagne.
Qui est le cocu aujourd’hui ?
Nos voisins, pilotés par un régime féodal qui n’est utile qu’à ses maîtres étrangers, soutenu contre nous à bout de bras par l’Occident et des pétromonarchies archaïques, montre à quel point l’histoire algérienne a accouché pour le représenter à l’étranger, d’une génération de bricoleurs (pour n’en pas dire davantage) avec à sa tête un grabataire égotique et un petit scribouillard besogneux.
La seule question qui vaille : Ne serait-il pas temps de remettre un peu d’ordre, de raison, de compétence et de dignité dans nos affaires ?
Des appels en ce sens fusent de tous côtés. C’est pourquoi des précautions capitales doivent être prises.
Toute la vigilance est nécessaire pour ne pas donner (fût-ce à notre corps défendant) l’occasion à tous ceux qui en veulent à notre liberté et à notre souveraineté d’en profiter pour en rajouter en confusions afin achever de nous asservir à nouveau.