Samedi 19 septembre 2020
Akbou : halte aux machinations ?
En l’absence d’une conscience professionnelle et en vertu de la situation anarchique qui prévaut sur la sphère éducative des comportements biscornus s’imposent dans la majeure partie des établissements scolaires.
La gaucherie de quelques responsables a fait de notre école une aire où la bureaucratie, l’empiètement de tous genres, le criant sabotage demeurent les seules façades des lycées algériens. Le cas exposé aujourd’hui concern une injustice commise sur la personne d’une enseignante qui exerce son travail dans l’un des lycées d’Akbou.
Les détails de cette manœuvre concoctée en toute transparence par un groupe d’agents administratifs avec l’aval d’un proviseur remontent au bac de l’année en cours c’est-à-dire session septembre 2020.
L’enseignante en question s’est vu intimer l’ordre de surveiller dans l’un des collèges de Seddouk une localité distante de 20 km de la ville d’Akbou lieu de résidence de cette jeune enseignante.
En sollicitant un rapprochement auprès du chef de centre du lycée Debbih Cherif après avoir trouvé une dame qui, elle aussi, veut se permuter pour des raisons familiales du moment qu’elle est mère d’un bébé et résidante à Seddouk de surcroit ce qui arrangerait normalement les deux enseignantes.
Le paradoxe est que la demande de la dame sedoukoise a été accordée par l’un des chefs de centres pour remplacer la demoiselle d’Akbou en refusant la même chose, d’une façon à la fois, sournoise et hypocrite à l’enseignante d’Akbou et ce par la complicité de simples surveillants qui ont exigé au chef de centre de Debbih de ne pas accepter cette enseignante de surveiller à Akbou, ce qui est un acte illégal et grave, sinon comment interpréter cette pratique de deux poids deux mesures alors que lors d’une permutation les deux enseignantes doivent bénéficier d’un changement simultané.
Cette enseignante est injustement gardée à Seddouk alors que son poste a été occupée par ladite enseignante. Il est important de souligner que pendant le dernier jour de l’examen c’est-à-dire le jeudi 17 septembre 2020 cette enseignante a subi un malaise qui lui a valu un transfert vers l’infirmerie du collège pour des soins et où elle est retenue pendant une heure, le hic c’est que ni le chef de centre ni l’observateur ni encore les surveillants n’ont daigné s’enquérir de son état de santé pis encore ils ont eu le culot de la garder l’après midi pour surveiller jusqu’à la fin de la dernière épreuve en taxant cette état de santé de mise en scène et ce malgré la consultation du médecin scolaire qui atteste que cette enseignant a subi une baisse de tension vu le cumul de travail qu’on lui imposé.
Sans coup férir, cette mademoiselle et en dépit de cette situation injuste et inique a assumé son devoir de surveiller en plus à Seddouk en décidant de dénoncer ces charognards de l’éducation et dire tout ce qui se trame aux tréfonds des administrations éducatives où la majeure partie des proviseurs et directeurs n’ont ni le charisme ni la personnalité ni encore la compétence de gérer des établissements scolaires aussi sensibles.
Ce qui est à déplorer, c’est comment de simples surveillants puissent imposer leur diktat au grand dam de l’autorité du chef suprême qu’est le proviseur ?
Il est à noter que durant l’épreuve de Tamazight qui avait lieu le mercredi après midi, l’administration du collège a ordonné à trois enseignantes dont l’enseignante d’Akbou d’assurer la surveillance seules en libérant tout le collectif masculin et les autres dames comme pour afficher leur acharnement gratuit contre sa personne et ce malgré les risques qu’elles peuvent encourir suite à cette décision arbitraire juste pour malmener cette jeune professeure.
Cette question mérite bien une réponse de la part de ces responsables mêmes qui se laissent faire en exposant la réputation de l’enseignement à tous genres de souillures.
Le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut doit être réhabilité, puisque la situation est encline à l’effritement des valeurs phares dont le devoir de semer est incombé à l’école et sa composante. L’abus de pouvoir, Les coups bas, la méchanceté, les manœuvres ne doivent pas prendre le dessus dans ces usines d’esprits.