Une effervescence sociale ne cesse de prendre forme suite à la décision du ministère de l’Education nationale de recourir aux séances de soutien scolaire qui se feront les journées de samedi et de mardi après -midi et ce pour remédier aux rabais de niveau remarqué chez nos chérubins.

L’initiative est conçue par les uns  comme étant une provocation de plus, et considérée par les autres un moyen pour élever le niveau des élèves en manque d’assimilation durant les séances.

Un syndicat, renommée en Algérie de par ses appels récurrents aux grèves, vu ses tendances baathistes, ne cesse de scander des exhortations  voire des menaces parce qu’il voit en cette mesure un empiétement sur le droit des enseignants au repos hebdomadaire. Or, le ministère de tutelle, via un communiqué, a déclaré explicitement que ces séances sont exclusivement destinées aux élèves dont l’assimilation des leçons est faible leur permettant de recouvrer un niveau appréciable tout en assurant que ces séances ne sont point obligatoires faisant appel au sens du devoir des enseignants en interpellant les consciences de chacun.

La réforme éducative ne se fera pas uniquement en modifiant le contenu pédagogique des programmes ni en en refondant la méthodologie, l’élément humain c’est-à-dire les enseignants, les inspecteurs, les directeurs  doivent contribuer à fructifier la réforme initiée par la tutelle.

La mesure de la ministre consiste aussi à faire barrage aux commerçants du savoir, des enseignants, sans scrupule, se plaisent dans l’art d’imposer à leur élèves des cours particuliers payants, ce qui a crée une forme nouvelle de business au détriment des parents en mal de moyens financiers. Les premiers contestataires de la proposition du ministère de l’Education sont ceux- là mêmes qui pratiquent  un enseignement informel pour un seul objectif qu’est l’enrichissement au grand dam de leurs propres élèves.

Certains enseignants, à l’instar de mademoiselle S. Leila,  propose qu’il y ait des séances d’activités, des sorties pédagogiques, des rencontres d’ordre culturel et sportif pour permettre à l’enfant de se ressourcer  et ranimer en lui l’envie d’étudier et booster son amour de l’école.

Un des anciens enseignants du primaire en l’occurrence monsieur K. Salim a déclaré ceci : «C’est à l’Etat qu’incombe le rôle de réprimer ces charognards et les punir. »

Pour remédier aux faibles résultats des élèves, il est impératif qu’il y ait une campagne de sensibilisation nationale qui ciblera et l’enseignant et les parents, une conjugaison des efforts produira certainement un déclic au sein des enfants en mal d’imprégnation cognitive.