Dans un communiqué rendu public ce samedi, 9 mars, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) fait un énième constat de la situation du pays. 

Si le parti « salue cette mobilisation dont l’exemplarité transcende une scène nationale longtemps dominée par les crispations et les peurs, le RCD ne prend aucune décision qui aurait pu trancher le cordon avec le pouvoir.

Manifestement, le RCD entend maintenir un pied dans cette APN symbole de chambre d’enregistrement du pouvoir, tout en cultivant une certaine reconnaissance à « cette lame de fond salvatrice de la jeunesse algérienne ».

Celle-ci, croit nécessaire d’ajouter le RCD « exige des approches politiques transparentes et publiques qui doivent rompre avec les tractations occultes souvent synonymes de manipulations renvoyant à des affrontements claniques qui, outre qu’elles sont à l’origine du désastre national, sont le contraire le contraire des prémices qui annoncent l’Algérie nouvelle ».

Le parti que dirige Mohcine Bellabas estime désormais que « le départ du chef de l’Etat, de son gouvernement et la dissolution du parlement avec ses deux chambres constituent un SMIG pour éviter tout dérapage ou une vaine tentative d’un retour en arrière ».

S’adressant encore aux acteurs politiques, il avertit que « notre peuple savent que les carrières et les ambitions ne sont pas à l’ordre du jour ». Un clin d’oeil à cette réunion au siège de Talaie El Hourriyet où se sont retrouvés des Ghozali, Louisa Hanoune, Kamel Guemazi, Benbitour, Ali Benflis…. Autant d’individus, de parcours et d’ambitions.

Il faut rappeler que les députés du FFS ont désavoué, jeudi 7 mars, Ali Laskri qui a demandé le retrait des députés du parti de l’assemblée. Pour l’heure, seul Khaled Tazaghart a décidé de démissionner de son mandat.