Le journaliste Mohamed Mouloudj en détention arbitraire en Algérie fait partie des 488 journalistes et professionnels des médias emprisonnés dans le monde.
Si Rabah Karèche, son confrère a été libéré. Mohamed Mouloudj est toujours en détention provisoire. Un climat de pression insoutenable est imposé par le pouvoir en place aux journalistes qui tentent d’exercer leur métier avec indépendance et esprit critique.
« Les autorités algériennes sont prêtes à tout pour réduire au silence les voix critiques. Des journalistes ont récemment été emprisonnés pour avoir partagé des vidéos, critiqué le président et exprimé leur soutien à des mouvements de protestation », déclarait il y a quelques mois Amna Guellali, directrice adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Ce terrible est toujours de vigueur. L’Algérie vit sous une botte répressive. La Presse ne joue plus que le rôle de courroie de transmission de la propagande officielle.
Un nombre record de 488 professionnels des médias sont emprisonnés dans le monde, déplore RSF dans son bilan annuel, qui comptabilise toutefois un nombre de journalistes tués (46) au plus bas depuis 20 ans.
« Jamais depuis la création du bilan annuel de RSF en 1995 le nombre de journalistes emprisonnés n’avait été aussi élevé », constate l’ONG de défense de la liberté de la presse, dans un communiqué publié jeudi.
Au-delà de la presse, il y a 300 détenus d’opinion dans les prisons algériennes. L.M.