Alors que l’Union européenne et la France soutiennent les sanctions décidées par la Cédéo contre le Mali, Alger appelle à la retenue contre la junte militaire au pouvoir à Bamako.
«Nous soutenons» les mesures diplomatiques et économiques prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l’encontre du Mali, a déclaré Emmanuel Macron, le chef de l’État français au cours d’une conférence de presse à l’Élysée avec le président du Conseil européen, Charles Michel.
En revanche la présidence algérienne tempère les ardeurs de la Cédéao contre la junte militaire qui a commis un coup d’Etat et qui entend rester 3 ans au pouvoir avant de décider de remettre le pouvoir.
« Devant les risques graves et les épreuves que portent en elle la panoplie de sanctions massives annoncées par le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO ce 9 janvier à Accra, ainsi que les contre-mesures annoncées par le gouvernement de la République du Mali, l’Algérie appelle toutes les parties à la retenue et au réengagement dans le dialogue en vue d’éviter à la région un engrenage de la tension et une exacerbation de la crise », justifie le communiqué de la Présidence de la République.
Yacine K.