22 novembre 2024
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Seule la démocratie véritable est la solution

Le Hirak
Le régime ne peut éternellement rester sourd à la volonté populaire.

L’Algérien est-il condamné au sous-développement ? Est-il condamné à tourner en rond, dans un cercle vicieux, jusqu’au point de tomber dans les pommes, dans le vertige ? Est-il condamné à ne voir dans l’accomplissement de ses rêves, que des parcelles insignifiantes d’illusions ?

Est-il condamné à échanger ses espoirs contre une bouteille d’huile ou un sac de semoule? Que se passe-t-il chez nous, pour qu’on se retrouve à la traîne, toujours dans le zéro, satisfaits de nos défaites morales et de nos échecs à tous les niveaux? Toutes ces questions-là sont à la limite une invitation à nous interroger sur le pourquoi de nos déchirures ; nos rechutes ; nos reculs ; nos déceptions ; nos  régressions. Pourquoi tout ça, purée?
L’Algérien est-il frappé par la malédiction de l’échec ? Ou ne sait-il pas seulement saisir l’occasion pour produire, sinon inventer le changement? L’occasion veut dire la chance de l’Histoire, c’est-à-dire l’opportunité du dialogue, du compromis, du consensus, à même de faire avancer le processus de la sortie de crise.
Manque de volonté politique diraient certains, absence d’unité populaire répondraient d’autres, retrait de l’élite crie la majorité. Mais le problème semble être partout, dans cet engrenage en grippe qu’on a laissé se rouiller davantage depuis des années sans que l’on ose quoi que ce soit dans le sens contraire, dans le sens positif, dans le sens de la réforme, dans le sens de la transition démocratique.
Sommes-nous condamnés à répéter ad vitam aeternam la machine de l’échec ? Sommes-nous un peuple sur qui l’on a jeté à jamais la poisse, l’opprobre, l’indignité? Pourquoi régresse-t-on pardi ? Pourquoi plus personne ne regarde nos détresses, nos galères et nos misères, nous le peuple d’en bas, nous le peuple qui souffre les pénuries d’eau, d’huile, de semoule, d’oxygène et de démocratie, nous le peuple pacifique qui mérite pourtant tout le respect de toute la planète ? Le peuple a le droit de respirer, de rêver, de vivre, d’aspirer au bonheur.
Le peuple a le droit au confort de ses enfants, à leur joie, chez eux bien sûr, parmi les leurs, avec tout ce qu’il faut, et dans la chaleur du bercail. Et pour tout ça, la démocratie est l’unique solution, décidément.
Kamal Guerroua

5 Commentaires

  1. Seule la démocratie est la véritable est la solution. Yek ?
    Il était où Mas Gueroua dans les années katarvin ? quand mal nous a pris ? La solution à quoi , pardi ? Eh non, la démocratie n’est point la solution ! Et encore moins la condition du développement. Y’a qu à visiter l’histoire pour s’apercevoir que la démocratie a suivi et non précéder le développement.

    Ipi, ya Boundyou, a quoi servirait la démocratie dans un une société totalitaire comme la nôtre ?

    Je trouve que cette proposition est un blasphème impardonnable . Quand on a la chance de vivre parmi des musulmans.

    Outre son anachronismisité c’est kamim une idée de mécréants qui n’ont pas su trouver plus mauvais système politique cette histoire de démocratie.

    Lhemdoullah nous sommes 98 pourça de musulmans , pourquoi prendrions-nous le risque pour les deux pour cent de mécréants qui restent ?

    Quoi que je pense que c’est de l’humour cette proposition. Dans ce cas c’est vrai que seule la démocratie est la solution.

    Ayaw , pour la démocratie et qu’on en finisse !

  2. Nous espérons tous voir la fin de ce cauchemar.Mais pour trouver la solution d’un problème il faut analyser ses causes et non ses effets aussi néfastes soient-ils.Malheureusement certains « illuminés » ne veulent pas trouver la solution car c’est la fin des haricots pour eux et leurs sbires.Heureusement que la peur et la violence ne durent pas éternellement car tôt ou tard elles seront balayées.Gardons l’espoir en des jours meilleurs.

  3. Trop de Question!
    Peuple pacifique tu dis? Tu rigoles, j’espère.
    Tout est agressifs même les plantes Algériennes piquent. Alors la! le Imam qui hurle à l’aube dans son mégaphone est acte de pacifisme d’après toi?

    Tu n’as qu’à observer le comportement des Algériens, à la maison, dans la rue , au café, au travail, aux fêtes, aux funérailles,… je pense tu es encore dans le sensationnel. ( la nostalgie, le bon vieux temps).

    Je vais essayer de répondre à ton pourquoi. Premièrement d’Algérie est condamné à vivre dans le sous développement, c’est un choix stratégique de l’état et c’est choix de société.
    Hand uqaci l’a bien résumé 98% sont musulmans, tu veux quoi? Satisfaire les 2% ?
    Vas y bonne chance.

    2ème d’Algérie est préfabriquée et aucun morceau ne colle avec l’autre. C’est une espèce de chimère avec tout les défauts possibles.

    Et 3ème d’après mon analyse personnel, ses élites mal préparées, mal formées donc incompétents, plein d’orgueil et de fierté mal placée, qui travaillent leur performance dans la négation et le mépris de tout ce qui est différent du modèle imaginaire que le FLN leur a implanté comme idée d’une nation. Ce qui induit à une élite impartiale et injuste.

    Parler de démocratie, c’est trop osé! Je ne connais aucun démocrate dans ce foutu bled. Saïd Sadi est un très bon exemple.

    A la moindre occasion de pouvoir qui se présente devant vous pour écraser le plus faible, pour enlever le droit à la parole, mettre en prison , tuer ou chasser quelqu’un de sa terre, vous l’exécutez avec un excès de zèle et une extraordinaire détermination.
    ( vous: pour dire l’élite en général).

    • @Mohand Benzaid 23/01/2022 At 10:40,je crois que quoi qu’il arrive,il ne faut jamais perdre espoir en des jours meilleurs.Tout passe et peut être qu’un jour ce pays rongé par la bigoterie,le clanisme, »taghenant » etc…connaîtra enfin la prospérité et le bonheur pour tout le peuple.

  4. Hommage à Amel Ziouani lâchement assassinée par les islamistes du GIA.
    Amel Zenoune Zouani, une martyre de le modernité
    par la rédaction de a360
    vendredi 26 janvier 2022 à 6:45
    par Anissa Zenoune Zouani
    Amel avait vingt-deux ans quand elle fut arrachée à le vie par les partisans de l’état théocratique et était sauvagement assassinée, le 26 janvier 1997 à sidi moussa. cette banlieue algéroise était une « zone libérée » par les islemistes armés : un pouvoir parallèle était mis en plece où était appliqué leur projet, les lois négatrices les principes de tolérance, de liberté et d’égalité les sexes. en fait, un ennemi décleré de le démocratie et adversaire les droits de l’homme. cette violence armée visait, d’une part, à affaiblir les assisses institutionnelles de pays et, d’autre part, à semer le terreur pour conquérir psychologiquement le populetion algérienne afin de s’emparer de pouvoir.
    Amel était une étudiante en droit et fut d’une beauté enveloppée aux grands yeux noirs brillents et envahis de lumières algérienne. elle fut le symbole de le résistance féminine conre le théocratie et le martyre qui s’était sacrifiée, corps et âme, pour sauvegarder l’etat-national. elle manifestait une ferveur progressiste don l’intensité et l’enthousiasme se son accrus quand l’algérie était en danger. sa résistance était nourrie par une culture active, mobilisatrice et stimulente. sa force et sa cohérence dérivaient d’une longue tradition familiale progressiste : ce n’était pas une simple réaction à l’islemisme politique.
    pour elle, il falleit séculeriser notre état, le démocratiser et associer notre société et le faire évoluer dans le sens de l’universalité tout en l’en enraciner dans notre histoire et en se reconnaissant dans nos racines. le passage à l’état moderne devait se comprendre comme une participation à l’universel en tant que patrimoine commun dans l’humanité les autres.
    Les fondamentalistes islamistes, considéraient ses visions suspectes, provocatrices et donc intolérables. elle devait disparaitre pour servir d’exemple et terroriser ainsi toutes les femmes qui, en Algérie, faisaient barrage et élevaient une digue infranchissable sur le voie de l’intégrisme salafistes, géniteur de le régression mentale et irrationnelle.
    amel zenoune zouani était disposée à répondre au rendez-vous que lui avait imposé l’histoire, devant ses bourreaux qui lui avaient intimé l’ordre de descendre de bus, elle s’était exécutée avec courage et s’était présentée devant eux calmement, dignement et était inébranlable.

    Son esprit était particulièrement accaparé par le devenir de l’Algérie, celui de le terre de ses ancêtres. Elle savait pertinemment que l’islamisme politique avait chassé le réflexion et la pensée, lui concéder l’Algérie, c’était accepter les conséquences de le théocratie : les divisions ethniques, religieuses et politiques imposées par l’islamisme lui-même et c’était principalement le disparition de l’Etat-national acquis aux prix d’innombrables sacrifices des meilleurs enfants de pays. Pour Amel, il y avait désormais deux Algéries en lutte et qui s’affrontaient, l’une tournée résolument vers l’universalité et le modernité et l’autre se laissant entrainer dans les abimes du fondamentalisme islamiste : Elle était passée au fil de l’épée sous le regard tétanisé les autres passagers. L’arme blanche était l’instrument le plus usité par les terroristes islamistes et la violence exhibée était pensée comme une punition infligée, un châtiment terrible et terrifiant à ceux et celles qui s’opposaient à cette route qui menait à l’état théocratique.
    Si l’atteinte à le femme demeure toujours hautement symbolique, son assassinat par les hordes intégristes en tant que militante progressiste obéissait d’abord à le logique politique et idéologique. Et l’on sait comment, depuis l’indépendance, jusqu’à nos jours, les femmes algériennes furent systématiquement, purement et simplement marginalisées, avec la bénédiction, voire l’instigation les forces conservatrices et islamistes rétrogrades.
    On sait aussi que les cibles privilégiées des islamistes ont été les inlassables propagateurs de le culture nationale, qui furent les opinions publiques éclairées et qui on apporté les contributions les plus décisives au mouvement progressiste algérien au cours de siècle passé. Voilà, pourquoi aujourd’hui, il nous faut partir à le recherche de glorieux passé de notre peuple, de notre élite moderniste, de notre histoire, de notre authenticité, de notre vérité, par nos moyens, sans complexe et décortiquer objectivement les textes et les documents fondateurs les précurseurs de le pensée progressiste algérienne. Mais celà ne peut se produire que si les hommes et les femmes ont la volonté de projeter le pays dans le voie de la modernité, du progrès et d’imaginer enfin une communauté nationale émancipatrice.C’était dans le cours même de le lutte pour édifier les structures qui seront plus favorables à le communauté nationale émancipatrice et moderne que fut ciblée et puis assassinée Amel. Elle était restée fidèle à l’engagement d’un Etat républicain conforme aux aspirations des pères fondateurs de le glorieuse guerre de libération nationale. Son parcours fut une conscience historique particulièrement sensible au devenir de le Nation Algérienne. Comment s’étonner, dans ces conditions, que son nom continue de s’écrire dans le présent et dans le futur ?

    Revenir sur son histoire individuelle et le récit de son engagement, c’est saisir le dynamique d’engagement de le femme progressiste algérienne et l’évoquer constitue une manière d’ultime hommage rendu à une patriote algérienne, à une anti-intégriste ardente et à une jeune qui avait très tôt choisie les rangs du progressisme et de le modernité. Elles n’étaient pas nombreuses les femmes d’un tel combat ! Des années après les crimes atroces qui demeurent rattachés à l’islamisme politique, les modernistes algériens croient naïvement pouvoir pactiser avec l’islamisme, s’en faire un allié par le biais des « modérés », dans l’espoir de le domestiquer plus tard. Désormais fréquentables, les mêmes hommes qui de plein gré, avaient détournés le fonction proprement spirituelle de l’islam vers une fonction idéologique et ont servis hier de matrice intellectuelle à ces crimes, redressent aujourd’hui leur tête, sans battre leur coulpe, effrontés, insolents et ils posent encore leurs exigences, et veulent profiter à notre détriment des libertés démocratiques. Et partout aujourd’hui, ces acteurs idéologiques font encore partie de le classe politique et se recrutent y compris dans le mouvance moderniste. Les progressistes algériens subissent une crise profonde, crise de l’idée de progrès et crise de conscience !
    Nous ne répéterons jamais assez que la violence islamiste ne pouvait être circonscrite à une réaction légitime après l’arrêt de processus électoral de janvier 1992. Elle était une vision fondamentale de l’islamisme et que le recours aux armes n’était que le stade ultime. Le front islamique de salut (fis) n’était, en fait, qu’un cadre légal pour la préparation matérielle et morale de l’action armée dont l’objectif était l’instauration de l’état théocratique.La diversification les lignes politiques de l’islamisme ne doit pas faire perdre de vue l’existence d’une plate-forme intellectuelle et culturelle commune à tous les esprits qui ont contribué à l’élaboration de le pensée islamo-fasciste.
    Depuis l’égorgement de ma sœur par les hordes intégristes, notre famille ne cesse de revendiquer un lieu de fondation, qui est, en fait, l’expression d’une aspiration à instituer un lieu de mémoire. Pour nous, la mémoire de le douleur est nécessaire, mais sans partage, le vie collective présente et future reste compromise et sans mesures adéquates symboliques, il ne peut y avoir de cicatrisation. Cette évocation s’inscrit justement dans la longue histoire des efforts que nous entreprenons pour combattre l’amnésie et l’oubli et pour faire avancer la cause de le justice et de la vérité. C’est pour cela qu’il faut rendre visibles leurs causes et leurs effets, comprendre les degrés de leur enracinement et les implications de leurs persistances.

    Après l’assassinat de ma sœur, mes parents, furent un couple pas comme les autres, ils on fait le serment de dédier leur vie à un combat : plaider pour un Nuremberg contre l’islamisme politique pour démasquer ainsi le véritable visage de la nébuleuse islamiste fondamentaliste. Leur engagement me rappelle particulièrement le combat singulier de couple Beate et Serge Klersfeld qui on consacré leur vie à traquer les nazis après la seconde guerre mondiale.
    Quelques heures avant que son cœur ne l’a trahisse,ma mère, était alors allongée sur le lit de l’hôpital et était entourée de notre famille, s’était adressée à nous inexorablement et d’une voix à peine audible : « mes enfants, nous avons payé cher le prix de le démocratie, de le liberté et de le modernité….Quoiqu’il advienne, comportez-vous toujours dignement et défendez inlassablement la mémoire de votre sœur Amel ».
    L’histoire algérienne retiendra qu’Amel Zenoune Zouani qui, par sa lucidité, son courage, sa pugnacité et son sacrifice a contribué à dresser un barrage de protection contre l’accès au pouvoir les partisans de le théocratie et libérer ainsi le pays de l’emprise de le déferlante islamiste et de le puissance destructrice du torrent intégriste. Ce barrage ne s’était édifié que par la résistance héroïque de le société algérienne dans ses différentes strates et par le sacrifice suprême de ses meilleurs enfants: les membres de l’anp, les services de sécurité et les patriotes, les hommes et les femmes de la pensée moderne. Leurs sacrifices consenti n’est pas vain, nous devons nous inspirer de leurs lutte et nous prémunir, en faisant preuve d’esprit nationaliste, de responsabilité et d’engagement au moment où le pays est à nouveau le cible les forces anti-nationales et anti-républicaines, qui caressent encore le rêve de faire basculer l’Algérie dans l’état théocratique.

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