22 novembre 2024
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Azzaba : des luminaires tape-à-l’oeil et des dépenses excessives

Luminaires

Le projet de remplacement d’une partie des luminaires conventionnels par de nouveaux luminaires est critiquable pour deux raisons : l’effet d’éblouissement désagréable et l’intrusion des milieux de vie par la lumière indésirable.

Est-ce que ce projet découle d’un vrai besoin ou d’une envie de dépenser de l’argent ? Ce qui est certain, c’est que les vrais-faux projets sont légion dans cette localité. Va-t-on cesser de siphonner l’argent du contribuable et va-t-on arrêter d’ajouter des nuisances dans ce réceptacle urbain?  

L’éclairage de rue est régi par une norme qui ne laisse aucune chance à l’improvisation. Le choix d’un modèle de luminaire et son installation doivent être confiés à l’homme de l’art et non pas aux gens incultes.

Si on considère que le changement des luminaires fait partie de la modernisation du mobilier urbain et du renforcement de la sécurité c’est apparemment pour justifier la dépense. À Azzaba, on carbure au travail sommaire, on ne fait plus attention aux biens d’utilité publique, on laisse la place à l’amateurisme et on ne garde pas l’œil attentif sur « Melk El Beylek », le résultat : Un grand douar!

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Les luminaires qui sont pointés du doigt sont installés sur des poteaux électriques, fixés sur des vieilles potences inadaptées.  La problématique réside dans le fait que l’éclairage est dirigé de manière inappropriée soit,  en avant et très élevé.   L’autre problème et non le moindre est l’intensité du flux lumineux qui reste hors des limites raisonnables. La preuve est qu’une personne normale peut enfiler à la main le fil dans le chas de l’aiguille! 

L’éclairage public doit se limiter aux trottoirs et à la voie de circulation (l’emprise publique). Tout dépassement de ces limites signifie littéralement abus et non sens. Les lampadaires ne sont pas interchangeables à volonté, autrement dit un lampadaire d’une ruelle n’est pas équivalent à celui d’un grand boulevard. Par ailleurs, la tendance de certains pays est de faire disparaître le mauvais éclairage de rue car, il est hypothétique et fantaisiste de perdre la lumière vers le ciel. C’est la raison pour laquelle,  la certification de luminaires « ciel noir » a vu le jour.

Azzaba ne manque pas de soucis environnementaux, la pollution lumineuse par les airs vient s’ajouter aux multiples formes de pollution existantes. Des luminaires qui s’apparentent aux projecteurs orientés vers les résidences est un  concept qui rime beaucoup plus avec la médiocrité qu’avec la sécurité.

En effet, un éclairage nocturne de plusieurs centaines de lux (lux=unité de mesure de l’éclairement) et qui est censé être beaucoup moins d’une centaine devient fatigant pour ne pas dire aveuglant. À Azzaba, la tartine tombe toujours du côté beurré : c’est la loi de l’emmerdement maximum qui est mise en vedette!

Djamel Gaham

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