Le RPK informe que Tahar Khouas et Meziane Mohamed Seghir, militants du RPK, mis en garde à vue depuis respectivement le 28 février et le 7 mars et dont les domiciles ont été perquisitionnés, ont été présentés le 10 mars devant le procureur du tribunal de Larbaa Nait Irathen.
Poursuivis pour de nombreux chefs d’inculpation dont ceux tombant sous le coup de l’innommable article 87 bis destiné à criminaliser leur activité politique, le juge d’instruction a ordonné un mandat de dépôt pour Tahar Khouas, incarcéré présentement à la prison de Tizi Ouzou et un contrôle judiciaire pour Meziane Mohammed Seghir.
Ces arrestations viennent se surajouter aux précédentes avec des accusations fallacieuses et lourdes dans l’intention de tenter de décapiter le RPK. La politique du tout répressif menée au rouleau compresseur est ainsi utilisée pour annihiler toute activité politique organisée qui ne travaille pas à faire partie de la clientèle du pouvoir mais à proposer d’autres alternatives pour l’avenir du pays.
Afin de préserver le capital militant, le RPK est en devoir aujourd’hui d’étudier d’autres formes de lutte toujours pacifiques mais plus adaptées à la répression totale régnant notamment en Kabylie, afin de poursuivre le combat pour la reconnaissance des spécificités de la Kabylie et continuer à militer, en union avec tous les militants démocrates algériens, pour le respect des libertés démocratiques.
Le RPK dénonce également toutes les arrestations, sans répit aucun, de citoyens pacifiques pour leurs opinions et souvent connus pour leurs apports bénéfiques à la société, privant ainsi celle-ci de leurs engagements dans divers domaines (solidarité, éducation, handicap, santé, sport, culture, entreprise).
Vive l’Algérie démocratique et plurielle !
Libération de tous les détenus politiques et d’opinion !
Le 11 mars 2022
Pour le RPK / Malika Baraka