Alors que 500 chefs d’Etat dont ceux des USA, de France, les Premiers ministres d’Espagne, d’Italie, du Canada, de nombreuses têtes couronnées de la planète… seront présents à l’enterrement de la reine Elizabeth II lundi, l’Algérie se contente d’envoyer le premier ministre Aïmène Abderahmane.
Abdelmadjid Tebboune ne sera pas à Londres au rendez-vous planétaire que constitue l’inhumation de la reine du Royaume-Uni.
C’est le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane qui représentera l’Algérie, en lieu et place d’Abdelmadjid Tebboune, aux funérailles d’Etat de la Reine Elizabeth II, qui ont lieu à partir de ce dimanche à Londres, indique un communiqué des Services du Premier ministre, repris par l’APS.
« En sa qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, prendra part, à Londres, aux funérailles d’Etat de la Reine du Royaume-Uni, de Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, feu Elizabeth II, qui auront lieu à partir de ce dimanche 18 septembre 2022 », précise la même source.
De nombreux chefs d’État et de têtes couronnées de par le monde sont attendus à ces funérailles. Après dix jours de deuil et de recueillement, la reine britannique va rejoindre sa dernière demeure ce lundi 19 septembre 2022.
Les chefs d’États escortés dans des bus
Emmanuel Macron, le président américain Joe Biden, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, son homologue australien Anthony Albanese, ou encore l’empereur japonais Naruhito ainsi que de nombreux autres dirigeants ont confirmé leur venue.
Sauf que dans des documents envoyés samedi 10 septembre aux ambassades, le ministère britannique des Affaires étrangères préconise aux chefs d’États de se déplacer jusqu’à l’abbaye de Westminster avec des bus affrétés pour l’occasion, plutôt que des voitures privées, en raison du « strict dispositif de sécurité et de restrictions routières ». Comme l’indique le média américain Politico qui a pu consulter ces documents, l’aéroport londonien d’Heathrow n’accueillera pas d’avions privés par mesure de sécurité, qui devront atterrir dans des « aéroports moins fréquentés », rapporte RFI.
L.M.