21.6 C
Alger
dimanche 18 mai 2025
Accueil360°Quel école pour demain ?   

Quel école pour demain ?   

Date:

Dans la même catégorie

À Chlef, le FFS prône la rupture avec la stagnation politique

Le Front des forces socialistes (FFS) a tenu, samedi...

Mobilisation générale : la commission juridique veut impliquer les détenus

À l’approche de l’examen du projet de loi sur...

Comptabilité macabre à Gaza : 53.119 tués par l’armée israélienne et 120 214 blessés

L'armée israélienne poursuit son œuvre macabre à Gaza. Les...

Solidarité internationale pour Habib Kazdaghli : la liberté académique en jeu

Un vaste mouvement de solidarité se développe actuellement dans...

7 morts et 282 personnes secourues en 48h dans des intempéries

Sept personnes sont décédées et 282 autres ont été...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Ecole

La réforme de système éducatif peut-il réduire l’échec scolaire ? L’allégement des programmes scolaires : pourra-t-il améliorer les capacités scolaires de nos élèves ? Pourra-t-il améliorer le savoir-faire et le savoir-être de nos élèves ?

Pourra-t-il améliorer les capacités d’analyse et de synthèse des nos élèves ? Pourra-t-il renforcer les valeurs de la citoyenneté ? Pourra-t-il renforcer les valeurs républicaines ? Pourra-t-il inciter les élèves à « user » d’esprit critique rationnalisé par une pensée scientifique et universelle et non pour justifier une pensée dogmatique ?

L’élève n’évolue pas uniquement dans le système scolaire, mais il est d’abord un enfant, qui est en contact avec son environnement socioculturel. En outre, l’enfant s’inscrit dans un développement psychoaffectif, cognitif et psychomoteur, l’ensemble forge la construction de sa subjectivité, qui est l’émanation de l’ensemble de ces facteurs. A vrai dire, il est impossible qu’un enfant vive une coupure entre le système scolaire et le système socioculturel.

Désormais, les réformes scolaires se heurtent à d’autres facteurs socioculturels qui freinent son évolution. L’échec, donc, ne s’explique pas par la volonté d’apporter et d’introduire des nouveaux outils pédagogiques et d’évaluation, mais il est dans la rupture entre l’école et la société. Comment doit-on faire pour établir une passerelle entre l’école et la société ? Comment libérera-t-on l’école du poids du dysfonctionnement socioculturel ?

D’où l’urgence d’une vraie réforme au niveau social, qui ne doit pas être une affaire de solidarité, mais il devrait être par la création des institutions stables et avec un Ministère des affaires sociales et qui devrait être autonome et capable d’apporter des « remèdes » au dysfonctionnement social, et non pas des « aumônes » pour glorifier les réformes en pincette et saisonnières ! Introduire des centres éducatifs et de loisirs, qui peuvent prendre le relais entre la société et l’école, et d’alléger la charge pour l’école et la famille, etc.

Les responsables politiques doivent arrêter de nous tanner par l’idée que tous nos malheurs sont d’abord les échecs du système scolaire. L’échec est le non-aboutissement d’une idée, or c’est l’idée a été émise par urgence et si elle est construite par une logique irrationnelle et qui ne respecte pas son environnement et sans qu’elle se projette dans l’avenir, elle est forcement voué à l’échec.

Donc l’échec est dans l’élaboration d’une idée et non pas dans l’application d’une idée, autrement dit, l’échec est en amont et non en aval.

Yazid Haddar

Dernières actualités

spot_img

1 COMMENTAIRE

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici