La prière de la pluie est une tradition païenne reprise par les religions monothéistes notamment l’islam. En Algérie, vendredi matin, les fidèles étaient encore invités à accomplir Salat al istisqâ pour invoquer Allah afin d’obtenir de la pluie.
Et voilà encore une fois on invoque Dieu pour provoquer la pluie. Ce vendredi donc, Salat El-Istisqa a été accomplie à partir de 9 heures, à travers toutes les mosquées du pays, à la demande du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs qui a rendu public, mercredi passé, un communiqué, indiquant que « suite au retard des pluies sur notre pays et conformément à la Sunna du Prophète Mohammed, Salat El-Istisqa sera accomplie le vendredi à partir de 9heures, à travers toutes les mosquées du pays ». On conjure les caprices du climat comme on peut !
A l’unisson, les fidèles ont invoqué l’aide de Dieu pour conjurer le stress hydrique et le risque de sécheresse qui semble s’installer depuis le milieu de la saison automnale pour se poursuivre durant l’hiver qui arrive.
Une période dont le climat est caractérisé par « une faible pluviométrie en automne 2022 qui se termine sur un air de printemps avec des températures en hausse et anormales de saison. Les prévisions donnent une pluviométrie à peine moyenne pour la période de janvier à mai 2023 (…) Même les retenues collinaires connaissent presque leur assèchement en cette fin de l’automne 2022 », dira Malek Abdeslam, responsable du laboratoire des eaux à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
En observateur averti des variations climatiques actuels et de leur répercussion sur la ressource hydrique, ce Docteur en hydrogéologie ne cesse de lancer des alertes et d’inciter les pouvoirs publics afin de prendre les bonnes décisions et d’adopter une démarche préventive dans la gestion de la ressource aussi bien celles se trouvant au niveau des cours d’eau que celle mobilisée dans les barrages pour éviter les pénuries de l’eau potable.
Dans une contribution intitulée « Le stress hydrique: un problème majeur pour les pays de l’Afrique du nord particulièrement pour l’Algérie » publié par ADN Med, Mahfoud Messaoudene, ingénieur en génie civil établi au Canada constate : « Pour régler le problème d’eau, les autorités nord-africaines ont recourt à la prière pour faire tomber la pluie. La pratique qui s’en remet à Dieu afin de combattre la sécheresse est l’une de ces vieilles traditions païennes dont certaines furent intégrées dans le corpus doctrinal des religions monothéistes. Par la suite, celle-ci fut habilement détournée par les pouvoirs politiques pour s’exonérer de leur incapacité à répondre à un besoin vital qui est du ressort des pouvoirs publics.
Sur ce problème comme sur tant d’autres, la religion est un bon accessoire pour occulter l’incurie des responsables qui imposent leur dictat à des collectivités dépossédées de possibilités de revendication politique ou de lieux de médiation sociale… »
Samia Nait Iqbal
Il faudrait se demander pourquoi l’arabie saoudite, un pays desertique a toujours de l’eau et n’organise jamais cette « salate ». Donc pour detourner l’argent du peuple et faire oublier qu’on pourra resoudre le probleme d’eau en investissant sur des stations de desalination de l’eau de mer, on declanche sa machine de propagande a travers la religion. Dans ce cas pourquoi ne pas faire regulierement cette priere pour avoir de l’eau 24H/24H. Que fait le ministre de l’hydraulique s’il y en a un ? Probablement faisant aussi sa priere pour faire semblant de travailler. En 2022/23 on croit encore au oere Noel. Tant qu’il y a des naifs les bluffeurs et les voleurs auront un long avenir.
@ NORA 31/12/2022 At 09:27
Ils font en sorte que le peuple reste naïf pour garder éternellement le pouvoir et ce n’est pas d’aujourd’hui.
Même pendant le colonisation, ils ont créé un code indigénat sortit des leurs cerveaux de débiles mentaux en disant qu’il ne fallait pas aller dans l’école dans l’école du colonisateur c’est hram, à cela c’est les nôtres qui ont fait ça, mais pendant ce temps, pour leurs enfants ce n’était pas hram.
Une des causes qui nous a laissé en marge au lieu d’être prit comme citoyen à part entière de la patrie du colonisateur, autant dire que c’est encore d’actualité.
Pour ce qui est de la pluviométrie, ce n’est pas un phénomène nouveau, mais la nature même qui veut ça, le désert avance à grands pas et nous avons une démographie qui donne du vertige, autant dire qu’on fait encore des enfants qui seront que des malheureux qui rêveront que d’autres horizons qui ne voudront pas d’eux.
Je me demande comment au 21° siècle on fait croire aux gens qu’il faut prier pour avoir de la pluie.Ceux qui s’en mettent plein les poches profitant de la naïveté du peuple n’y croient pas en réalité.Le réchauffement climatique est une réalité qu’il faut combattre par des moyens scientifiques et non par des méthodes des temps passés.Arrêtez de duper les gens.
Jouons a la « naiveté » et si nous nous posons la question suivante: Pourquoi malgré qu’il ne pleuve pas au moyen orient ils ont une agricuture verdoyante qui nourrit leurs peuples – exemple =Israel – et ont toujours de l’eau coule toujours dans leurs robinets sans interruption – et cela s’il vous plait – , SANS PRIER le bon dieu – ? Ma réponse dans la naiveté toujours: Le bon dieu les adore donc ! Et nous ? Ils nous deteste ? Pourquoi ils nous deteste ? On a fait trop de mal a quelque part. Alors travaillez vos meninges religieuse pour tuer un million de boeufs noirs pour faire fuir le diable qui hante ce pays. Pendant ce temps, Attass Attas mazal l’hal.
« ils ont une agriculture verdoyante qui nourrit leurs peuples – exemple =Israël – et ont toujours de l’eau coule toujours dans leurs robinets sans interruption – et cela s’il vous plait – , SANS PRIER le bon dieu… C’est encore à voir…
Ami Rachid, détrompe toi, là-bas aussi, ils prient et pas qu’un peu, pas tous, mais un très grand nombre et ce sont les plus virulents vis à vis des arabes. Maintenant s’ils ont de l’eau en quantité suffisante c’est tout simplement parce qu’ils le volent en partie aux Palestiniens. Renseigne toi et tu verras à quel point on peut prier tout en étant un fieffé voleur.