Le journaliste et militant des droits de l’Homme, Hassan Bouras, est enfin libre. Il a quitté mercredi 30 novembre 2022 la prison d’El Harrach où il était détenu depuis le 12 septembre 2021.
Le journaliste a été condamné ce mercredi 30 novembre par le tribunal criminel de Dar El Beida (banlieue d’Alger) à deux ans de prison dont une année avec sursis, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Dans le même dossier, le détenu d’opinion, Mustapha Guira, a été acquitté, mais « il reste en détention », car étant en détention pour un autre dossier, souligne la même source.
A la fin du procès, le représentant du ministère public a requis 15 ans de prison ferme contre chacun d’eux.
Membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Hassan Bouras a été arrêté le 6 septembre 2021 devant chez lui dans la wilaya d’El-Bayedh, avec perquisition de son domicile, avant d’être transféré à Alger.
Le 12 septembre, il a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed, après sa présentation devant le procureur.
Il était poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation relevant notamment de la criminelle dont «adhésion à une organisation terroriste», «apologie du terrorisme», «complot contre la sûreté de l’Etat en vue de changer de régime», « atteinte à l’unité nationale» et «diffusion d’informations mensongères» en vertus de l’article 87 bis du code de procédure pénale. Toutes les fallacieuses accusations qu’actionne la main lourde de la justice contre les militants des droits humains et les activistes du Hirak.
L.M.