L’arbitraire continue à ronger les tribunaux. Mardi 18 avril aura lieu procès en appel de Omar Ait Larbi, Merzoug Touati et Ghilas Ben Mustapha. Ainsi que celui de Boubekeri Mamer.
Ils sont poursuivis pour les chefs d’inculpation d’atteinte a l’unité nationale et autres accusations imaginaires. Les tribunaux sont devenus malheureusement sous le règne de Tebboune le réceptacle de l’arbitraire.
Des milliers d’Algériens y sont convoqués et condamnés depuis le printemps 2019. Adossés à des lois liberticides et manipulant à souhait les lois de la république, les juges sont devenus des instruments de la mort du système démocratique déjà balbutiant.
Plus de 250 prisonniers d’opinion croupissent dans les prisons. Une cinquantaine sont condamnés à mort. De nombreux citoyennes et citoyens sont sous le coup d’interdiction de quitter le territoire national.
L.M.
