Finalement, la dépouille mortelle de Rachid Malaoui, fondateur du SNAPAP, décédé en France le 23 décembre, a pu être acheminée vers l’aéroport d’Oran ce jeudi en matinée.
Mercredi, le consul de Créteil avait refusé d’octroyer une autorisation de rapatriement de la dépouille mortelle de Rachid Malaoui.
Le consul a avancé comme argument la nécessité d’un OK qui doit venir du ministère des Affaires étrangères à Alger. Comme si Rachid Malaoui était un individu recherché par la justice algérienne ou un quelconque repris de justice !
Il est évident que le consul voulait se protéger de quelque remontrance pouvant venir de la tutelle. Compréhensible pour un haut fonctionnaire. Car on sait que les autorités n’apprécient pas les opposants, même morts. Et Rachid Malaoui a choisi le camp du peuple et de la lutte pour les libertés depuis maintenant plusieurs décennies, ce qui n’est évidemment pas dans le goût de ceux qui dirigent le pays.
La raison a primé. Le militant Rachid Malaoui pourra se reposer pour l’éternité sur la terre des siens.
Le recueillement aura lieu au domicile parental sis à la rue Kouidia Abdelkader au centre-ville d’Oran (quartier Saint-Pierre). La levée du corps est prévue demain vendredi vers 11h du quartier Saint-Pierre vers le cimetière d’Aïn El Beida à Oran.
L.M.