Le cinéaste-réalisateur, Hocine Redjala, est interdit depuis 8 mois de rentrer chez lui, en France, pour rejoindre ses enfants.
Cinéaste et journaliste engagé, Hocine Redjala est bloqué par les autorités algériennes au pays sans qu’aucun motif ne lui soit communiqué. Après un silence qui aura duré plusieurs mois, dans l’espoir de voir sa situation se débloquer, Hocine Redjala a décidé de rendre public l’arbitraire dont il est victime.
L’interdiction n’est pas motivée par une décision de justice. Donc en dehors de toute base légale, elle est le fait d’une décision administrative et dont on ne connaît l’origine et les motivations, lit-on dans un communiqué publié sur le mur Facebook du Comité national pour la libération des détenus d’opinion..
Hocine Redjala a été interrogé à son arrivée à l’aéroport d’Alger en août 2023, puis renvoyé vers les services de la gendarmerie de sa localité (Tizi-Ouzou) pour la poursuite des auditions. Son passeport lui a été confisqué d’autorité sans aucun motif. Aucun responsable ne lui a fourni la moindre raison de cette interdiction de quitter le territoire nationale imaginaire. Qui est derrière cette décision ? Quel officier ou haut responsable derrière cette interdiction de quitter l’Algérie ? Qu’a donc fait Hocine Redjala pour l’emmurer vivant dans l’arbitraire ?
Le cinéaste rentrait en Algérie pour rendre visite à sa famille, laissant en France ses deux enfants, toujours scolarisés, seuls et livrés à eux mêmes en absence de leur père et de leur tuteur légal.
Cette situation le préoccupe beaucoup. Il assiste, à des milliers de kilomètres, à la solitude de ses enfants sans pouvoir rien faire. Face à lui, se dresse l’implacable froideur et cynisme d’une machine administrative qui agit sous couvert d’anonymat.
« Il est contraint de vivre dans une précarité sociale insoutenable, suspendu entre l’incompréhension et le mutisme des institutions juridiques et administratives », précise le communiqué. Hocine Redjala compte une vingtaine de films à son actif, dont ses documentaires « L’encre de la liberté » sur la presse algérienne et « Les bandits d’honneur » réalisés à travers tout le territoire national.
Le cinéaste a été déjà retenu le 6 mars 2019 au commissariat de l’aéroport d’Alger. Là aussi aucune information ne lui avait été communiquée sur les motifs de cette arrestation. Il sera relâché quelques heures plus tard. « La police des frontières au niveau de l’aéroport d’Alger qui m’a retenu comme un vulgaire malfrat m’a laissé partir uniquement parce que mes enfants en bas âge m’attendaient, selon le premier policier. C’est humanitaire m’a-t-il asséné. Néanmoins, ils m’ont confisqué mes papiers « passeport et carte de séjour ». Je suis sommé de me présenter demain matin à 10h. Aucune explication ne m’a été donnée », avait-il témoigné à l’époque.
En désespoir de cause, si Hocine Redjala a décidé courageusement de rendre publique sa situation des centaines d’autres victimes de cette machine infernale d’interdiction de quitter le territoire national mise en place depuis l’arrivée de Tebboune au pouvoir gardent le silence.
Sofiane Ayache
(quant un peuple n’ose plus défendre sa langue, il est mûr pour l’esclavage).
Remy de GOURMONT
C’est toutes ses injustices qui interrogent la conscience collective.
Plus les membres sont conscient de leurs appartenance à un tout, plus ils se connectent facilement à l’intelligence du groupe et développent leurs capacités d’influence sur la réalité collective.
Avant d’avoir une réalité physique un collectif est une entité métaphysique c’est à dire invisible. l’organisation et les résultats du collectif sont le reflet de sa propre conscience.
vu le risque géopolitique actuelle, pour sauver ce qui reste de l’édifice comme l’a bien expliqué Margaret MEAD:(( un petit groupe engagés et réfléchis est capable de changer le monde, en réalité c’est toujours ce qui s’est passé)).
La raison est bien claire et personne n’ose la prononcer en publique . C’est du racism anti-kabyle.
La carte de sejour est un document qui appartient au gouvernement qui la produit et delivre, dont le porteur est une personne autorise’ a utiliser. C’est pourquoi d’ailleurs il faut la rendre a son expiration ou sur demande. Les droits qu’elle induit sont des decrets du pays emetteur. Il faut reporter cela a l’ambassade du pays qui la lui a delivre’e. Il ne faut jamais leur donner quelconque document qu’ils n’ont pas eux-meme delivre’, point, meme pas une copie – qu’ils distribuent a leur interpol arabe.
Refuser de dénincer son ISTN, c’est se rendre complice de la dictature. il y a des milliers d’ISTN, la majorité pense que le fait de se taire et de chanter qassaman va attendrir le coeur de la dictature. je dénonce ces silences égoïstes et complices. je dénonce le silence d’Oulahlou qui est retourné à son trou en attendant le beau temps. La dictature reculé quand on avance… Le frère de Zouaimia est un cas d’école. Contrairement à Hasan Ziani, Ideflawen, Malika Matoub qui ont choisi de retourner leurs armes contre leurs frères pour plaire aux dictateurs. un suicide assuré!
C’est ca… C’est fini les jours ou le regime se servait des Kabyles pour instaurer l’etat d’urgence ou inversement tirer la jeunesse Kabyle pour se faire supporter par les autres zlabias, qui peuvent denoncer bruler et je ne sais quoi plus que les Kabyles. Cela n’empeche d’etre enguage’ pour la seule cause qui vaille la peine l’Independence de la Kabylie, et le rejet de tous les referrant etrangers a notre culture et identite’. Commencer par les wallahs, salam alikoum, sponsorier les matchs de leur EN, et definitivement foutre tout autre prenom qui ne coule pas du lexique Kabyle authentique. Il est temps que les Kabyles recuperent leurs noms Patrimoniaux originaux, sans les ben bin ibn et consort… en faire une liste et l’offrir a l’Elyse’e.
Bon petit dejeuner et semaine.