Condamné، le 10 mai 2023, en deuxième instance à 3 ans de prison ferme, Mounir Kaabache a été transféré de la prison de Koléa à celle de Chlef, annonce le Comité national pour la libération des détenus d’opinion.
Il est de la wilaya de Béjaïa où il enseignait les maths dans un collège, Mounir Kaabache a été arrêté, emprisonné et jugé en première instance et en deuxième instance sans qu’on sache. L’alerte n’a pas été donnée.
Il avait été condamné, le 10 mai 2023, en deuxième instance par le tribunal criminel près la cour d’Alger à 3 ans de prison ferme.
Il est connu pour son pacifisme alors que la justice lui a collé des accusations en vertu de l’article 87 bis du code pénal. Le même article que le régime a taillé sur mesure pour étouffer toute voix libre en Algérie et semer la terreur dans la société.
À partir de la prison de Koléa, Mounir garde l’espoir et il fonde son espoir sur le pourvoi en cassation introduit auprès de la Cour suprême.
Qui a dit que les prisons commencent à se vider des quelque 230 prisonniers d’opinion ? Hélas on en est loin. Et l’Etat de droit n’est pas la priorité de ceux qui tiennent le pouvoir.
Avec le Cnld