Lundi 30 novembre 2020
Abdelmadjid Tebboune regagnera le pays « dans les tout prochains jours »
Abdelmadjid Tebboune est sur la voie de la guérison et regagnera le pays dans les tout prochains jours, a indiqué lundi la Présidence de la République dans un communiqué.
Dans un bref communiqué, la présidence annonce qu’Abdelmadjid Tebboune rentrera prochainement en Algérie. « Conformément aux recommandations du staff médical, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui poursuit sa convalescence après avoir quitté l’hôpital spécialisé en Allemagne, rassure le peuple algérien qu’il est à présent sur la voie de la guérison et qu’il regagnera le pays dans les tous prochains jours », précise le communiqué.
La même source ne donne pour autant aucune date précise de ce retour.
Depuis le 24 octobre précisément, date à laquelle Abdelamdjid Tebboune 75 ans, gros fumeur, annonce qu’il se met « volontairement à l’isolement » après avoir été en contact avec des membres du gouvernement testés positifs au coronavirus.
Admis en premier lieu au sein de l’hôpital militaire d’Aïn Naadja à Alger, puis sans plus tarder sans doute vu les complications de son état de santé, le chef de l’Etat est évacué vers « l’un des plus grands établissements spécialisés » d’Allemagne (à Cologne, selon les médias algériens), pour des « examens médicaux approfondis« .
La communication officielle est restée minimaliste. Six communiqués expéditifs et parfois contradictoires ont été rendu publics. Son état de santé « n’inspire aucune inquiétude », balaye la présidence.
Le 3 novembre, la présidence reconnaît que chef de l’État est bien lui-même infecté par le Covid-19, puis que son traitement est achevé, mais qu’il subit encore « des examens« . Ou plutôt « des séances de remise en forme« , selon le dernier texte envoyé au quotidien El Watan.
Toutes les rumeurs sur son retour « imminent » ont fait pschitt. Et bien évidemment il n’y a aucune image, aucune photo. Si bien que la dernière apparition publique d’Abdelmadjid Tebboune remonte en réalité au 15 octobre, au moment de la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Les quelque 45 millions d’Algériens se demandent qui, aujourd’hui, est réellement aux commandes de leur pays.