Le procès en appel de 47 militants originaires de Kabylie est renvoyé à la prochaine session criminelle, devant la chambre criminelle près de la cour d’Alger.
Ce procès en appel est un véritable parcours du combattant pour les accusés. Une autre machination arbitraire qui broie les militants pour leurs convictions politiques et ou culturelles. La plupart de ces accusés sont connus pour leur combat pour l’identité amazighe mais également pour leur lutte en vue d’une gouvernance plus décentralisée de l’Algérie. Pour autant, ceux qui suivent la scène politique savent que les têtes de pont de ce procès n’ont rien à voir avec le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie que dirige Ferhat Mehenni.
Pour rappel, après un procès qui a duré la journée du 13 novembre 2022 et toute la nuit du 13 au 14 novembre, le verdict était tombé ce jour-là concernant les 47 prévenus (certains en détention et d’autres en comparution libres) dans l’affaire dite du MAK.
L’acquittement pour :
Abdennour Abdesselam
Sofiane Mehenni
Massinissa Saaidani
Mourad Kouidmi
Mustapha Akouche
Nourdine Redouene
Kaci Akouche
Faouzi Ait yekhlef
Larbi Yahioun
Toufik Boulkaria
Samir Bourouchou
Houcine Bouhala
Condamnation à 18 mois de prison dont 4 mois avec sursis :
Houcine Azzam
Mourad Chaabane
Lounes Hamzi
Madjid Bentaleb
Mira Mokhnache
Nadir Chelbabi
Tahar Amichi
Yahia Iguenatene
Condamnation à 14 mois de prison ferme :
Bouaziz Ait Chebib
Hamza Bououne
Zouaoui Razik
Lahlou Bechakh
Acquittement de Mouloud Mebarki des accusations criminelles et sa condamnation en correctionnel à 18 mois de prison ferme et à 50 000 dinars d’amende.
Ils sont condamnés par coutumace : Ferhat Mehenni et Mounir Boutegrabet à la perpétuité. Zidane Lefdel et Brahim Belaabassi à 20 ans de prison ferme.
Mouloud Mebarki et Bouaziz Ait Chebib ne sont pas libérables, ils ne sont pas en détention provisoire pour cette affaire.
Le parquet près du tribunal criminel de première instance de Dar El Beida a requis 12 ans de prison ferme à l’encontre de Mouloud Mebarki et de le déchoir de ses droits civiques ainsi que 6 ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars à l’encontre de la quarantaine d’autre de prévenus.
L.M. avec le Cnld