Vendredi 5 janvier 2018
Air Algérie : Valence en vue, sanction en Chine
La compagnie aérienne Air Algérie prépare pour cet été une nouvelle liaison entre Alger et Valence, sa cinquième destination en Espagne. La Chine lui a en revanche interdit de modifier sa desserte existante, faute d’avoir respecté les normes de performances en vigueur.
Du 17 juin au 13 septembre 2018, la compagnie nationale algérienne proposera deux vols par semaine entre sa base à Alger-Houari Boumediene et l’aéroport de Valence-Manises, opérés en Boeing 737-600 pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires et 85 en Economie. Les départs sont programmés selon Airlineroute jeudi et dimanche à 16h40 pour arriver à 18h45, les vols retour quittant l’Espagne à 19h45 pour se poser à 19h55. Air Algérie sera en concurrence avec la low cost Vueling sur cette route pas encore ouverte à la réservation sur son site ce vendredi matin ; elle dessert déjà Madrid, Barcelone, Alicante et Palma de Majorque dans le pays.
Pas question en revanche d’évolution du réseau d’Air Algérie en Chine ces prochains mois, selon Flightglobal : à l’instar des compagnies China United Airlines, MIAT Mongolian Airlines et Ariana Afghan Airlines, la compagnie algérienne s’est vue signifier par l’autorité de l’aviation civile CAAC une interdiction de modification des vols déjà en place, ou de demande de nouvelles liaisons, et ce jusqu’à la fin du mois de mars. Raison invoquée : le non-respect des « indices de performances ». Air Algérie propose cet hiver deux rotations hebdomadaires entre Alger et Pékin, le jeudi et le dimanche, opérés en Airbus A330-200 ; seule une amélioration ces trois prochains mois lui permettra de modifier ce programme – si elle le veut.
D’autres transporteurs ont reçu des sanctions moins sévères selon Flightglobal, comme Somon Air et Uzbekistan Airways (deux mois) ou TAAG Angola Airlines, Tajik Air et Angara Airlines (un mois). Plus étonnant mais pour les mêmes raisons, les aéroports de Pékin et Shanghai-Pudong continuent d’être interdits d’ajout de lignes, pour trois et quatre mois respectivement – à l’exception des vols internationaux, en particulier vers Hong Kong, Macao ou Taïwan.
François Duclos