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Akbou : Iaamouren où la victime  de l’ingratitude

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Akbou : Iaamouren où la victime  de l’ingratitude

Iaamouren, est un village pas comme tous les autres. Une bourgade située au nord de  la commune d’Ighram, une région  dont l’histoire est riche en événements héroïques durant la guerre de libération, *la bataille d’Iaamouren, survenue en juin 1958, en est d’ailleurs un exemple indéniable, une bataille  citée par les grands acteurs de la révolution algérienne.

Les deux poids deux mesures des instances communales a fait de ce village un hameau délaissé par, à la fois, la morbide gestion de ses dirigeants locaux et la bureaucratie. 

Iaamouren vit encore sous les affres d’une nonchalance administrative très criante. Parmi tous les villages englobant la commune d’Ighram, il demeure le seul à être négligé sur tous les plans.

Parmi les revendications les plus urgentes des habitants de ce bourg est le revêtement de la route  en bitume. Les habitants,  après moult demandes, ont procédé à la fermeture du siège l’APC  durant l’hiver passé comme pour faire   parvenir leur doléance la plus impérieuse aux responsables concernés.

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L’entêtement et le refus injustifié du maire de la commune de répondre favorablement  à la demande des villageois ont été le détonateur d’une colère massive qui a aboutit à la réception d’une délégation des habitants d’Iaamouren par le wali de la wilaya de Béjaia.

Ce dernier a promis d’intervenir personnellement afin de résoudre la problématique de la route. Faisant confiance aux promesses du premier magistrat de la wilaya, les habitants d’Iaamouren se sont retrouvés, depuis, sans suite aucune, ils continuent à ce jour d’essuyer les contraintes d’une gabegie imposée par l’incompétence des élus d’une part  et la surdité des pouvoirs publics d’autre part.

Cette situation qu’on peut qualifier de ségrégative pourrait sûrement acculer les habitants de ce village aux solutions les plus radicales plutôt irrévocables eu égard aux réactions provocantes des responsables qui n’ont ni le sens de la responsabilité ni le devoir de la disponibilité. Il faut impérativement  souligner que l’actuelle route menant vers Iaamouren est entièrement délabrée par les récurrents débits fluviaux qui apparaissent  chaque année durant les périodes pluviales. 

Espérons que le wali de Béjaia lira cet appel et se ressaisira en faisant  son devoir d’intervenir en qualité du premier responsable pour  mettre fin au calvaire des villageois qui pâtissent à ce jour de la nonchalance administrative.

Auteur
Rachid Chekri

 




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