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Ami de la Kabylie, Graeme Allwright est décédé à l’âge de 93 ans

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Ami de la Kabylie, Graeme Allwright est décédé à l’âge de 93 ans

Le chanteur français d’origine néo-zélandaise, Graeme Allwright, est décédé dans « la maison de retraite où il résidait », en Seine-et-Marne a annoncé sa fille.

Graeme Allwright était venu plusieurs fois en Algérie. Et a chanté dans les cités universitaires d’Alger et à Tizi-Ouzou entre autres. Graeme Allwright était ce qu’on appelait un « protest song » qui aimait la marge et la chanson contestataire. De nombreux quinquagénaire se souviennent de ces virées dans le pays dans les années 1980.  Certains de ceux qui l’ont écouté sur scène avouent qu’ils ont tous « quelque chose de Graeme Allwright ». Sur les réseaux sociaux, on loue sa clairvoyance. « Il nous a ouvert les yeux », avoue un internaute. 

« Il a adoré être sur scène », a résumé l’un des fils de Graeme Allwright, chanteur français d’origine néo-zélandaise décédé dimanche à l’âge de 93 ans, selon ce qu’a annoncé sa famille à l’Agence France-Presse. « Il est décédé cette nuit, dans la maison de retraite où il résidait depuis une année », en Seine-et-Marne, a déclaré sa fille Jeanne Allwright. L’artiste était connu notamment pour avoir adapté de nombreuses chansons d’artistes folk américains en français.

« C’était un chanteur engagé pour la justice sociale, un chanteur un peu hippie en marge du show-business qui a refusé des télés. Il a chanté jusqu’au bout, il a adoré être sur scène », a expliqué l’un de ses fils Christophe Allwright. Né en Nouvelle-Zélande en 1926, Graeme Allwright commence sa carrière comme acteur en Angleterre après la Seconde Guerre mondiale, avant de s’installer en France en 1948. Il n’entamera une carrière de chanteur qu’à près de 40 ans, avec un premier disque en français en 1965 baptisé « Le Trimardeur », adapté du « protest singer » Pete Seeger.

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Il était père de quatre enfants

Son répertoire contestataire, antimilitariste et profondément humaniste résonne avec les aspirations de la jeunesse française de l’époque. « Petites Boîtes » (adaptation de Malvina Reynolds), « Jusqu’à la ceinture » (Pete Seeger), « Qui a tué Davy Moore ? » (Bob Dylan), « Johnny » (texte original) et surtout « Le Jour de clarté » (Peter, Paul & Mary), son plus grand succès, deviennent des hymnes de Mai 68. Dans les années 1970, il adaptera de nombreuses chansons du Canadien Leonard Cohen, dont « Suzanne ». Il est aussi connu pour avoir écrit en 1968 la chanson de Noël pour enfants « Petit Garçon », version francophone d’« Old Toy Trains » de Roger Miller, ou encore « Sacrée Bouteille » (d’après « Bottle of Wine » de Tom Paxton).

Il alterne ensuite voyages et retours sur scène, où il continue à se produire jusqu’en 2015. En 2010, l’Académie Charles Cros lui décerne un « grand prix in honorem » pour l’ensemble de sa carrière. Il était père de quatre enfants, Nicolas, Christophe, Jacques et Jeanne.

Auteur
Avec AFP

 




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