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dimanche 1 juin 2025
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Amine Kessaci : « Il faut que la France et l’Europe agissent maintenant à Gaza »

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C’est sous l’Ombrière du Vieux-Port de Marseille qu’Amine Kessaci, pour Europe Écologie – Les Verts PACA, a pris la parole aux côtés des communistes et des socialistes pour dénoncer les bombardements à Gaza et défendre la cause palestinienne.

À ses yeux, le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahu mène un génocide, et la France comme l’Union européenne doivent cesser de détourner le regard. Dans cet entretien, le militant écologiste appelle à la reconnaissance immédiate de l’État palestinien, à la suspension des accords UE-Israël, à l’arrêt des livraisons d’armes, et à une réponse politique forte. Il se dit fier que les écologistes, de Marseille à Bruxelles, soient « au rendez-vous de l’Histoire ».

Le Matin d’Algérie : Quel message vouliez-vous faire passer en prenant la parole aux côtés des communistes et des socialistes sur la question palestinienne ?

Amine Kessaci : Lors de ce rassemblement le message était clair, la justice n’est pas à géométrie variable pour les écologistes que je représentais. Mais surtout il était important de nommer l’horreur que le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu : un génocide.

Le Matin d’Algérie : Vous parlez de génocide à Gaza : pourquoi est-il essentiel d’employer ce terme aujourd’hui ?

Amine Kessaci : Il est important pour plusieurs raisons, le pire que l’humanité puisse commettre est en cours en Palestine, nommer ce massacre en génocide est un fait et surtout cela permettra au moment voulu de condamner les auteurs.

Le Matin d’Algérie : Que changerait concrètement la reconnaissance de l’État palestinien par la France et l’Union européenne ?

Amine Kessaci : La reconnaissance de l’Etat palestinien est une urgence tant pour permettre à ce pays d’intenter des recours auprès des institutions internationales mais surtout il est une urgence car le projet du gouvernement d’extrême droite de Netanyahu est de rayer Gaza de la carte, reconnaitre un Etat c’est reconnaitre des frontières aussi.

Le Matin d’Algérie : Pourquoi demandez-vous la suspension des accords UE-Israël ? Quels impacts cela pourrait-il avoir ?

Amine Kessaci : L’Europe ne peut pas condamner d’un coté la Russie et de l’autre fermer les yeux sur ce que fait Israël. L’Europe doit défendre la même justice partout où elle intervient.

Le Matin d’Algérie : Quel rôle les écologistes doivent-ils jouer face à ce drame humanitaire ?

Amine Kessaci : Les écologistes se sont rendus en délégation en Cisjordanie mais les écologistes doivent comme nous le faisons au Parlement européen avec Marie Toussaint défendre le droit international et comme nous le faisons à l’assemblée nationale avec Sabrina Sebahi.

Le Matin d’Algérie : Pensez-vous que la France a une responsabilité dans le maintien ou l’aggravation de la situation à Gaza ?

Amine Kessaci : Je pense que, qui ne dit rien consent.

Le Matin d’Algérie : Comment réconcilier engagement local à Marseille et solidarité internationale ?

Amine Kessaci : Marseille n’est pas fâchée avec la solidarité internationale au contraire nous en sommes au cœur, je me souviens lorsque le Liban était en feu les bateaux partaient du port de Marseille acheminent secouristes, matériels etc. La Mairie de Marseille fera voter en juin une nouvelle subvention, c’est un pas de plus.

Le Matin d’Algérie : Que répondez-vous à ceux qui craignent une politisation excessive de la question palestinienne ?

Amine Kessaci : C’est la politique qui a conduit à cette situation, c’est donc à la politique de la régler. N’oubliez pas des vies humaines en dépendent.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

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