2 décembre 2024
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Antoine Gallimard défend Kamel Daoud

Saada Arbane, une survivante à un massacre lors de la décennie noire qui a été suivie médicalement par la femme de Kamel Daoud, dit s’être reconnue dans le personnage principal du roman « Houris ».

Antoine Gallimard, le président des éditions Gallimard, a dénoncé lundi 18 novembre les attaques diffamatoires à l’encontre de l’auteur franco-algérien Kamel Daoud, Goncourt 2024 (Nouvelle fenêtre) pour son roman Houris, accusé par une victime de la guerre civile en Algérie d’avoir exploité son histoire et ses traumatismes.

« Si Houris est inspiré de faits tragiques survenus en Algérie durant la guerre civile des années 1990, son intrigue, ses personnages et son héroïne sont purement fictionnels », affirme Antoine Gallimard dans un communiqué. 

« Depuis la publication de son roman, Kamel Daoud fait l’objet de violentes campagnes diffamatoires orchestrées par certains médias proches d’un régime dont nul n’ignore la nature », poursuit le dirigeant de la maison d’édition qui s’est vu interdire de présenter ses ouvrages lors du salon international du livre d’Alger, qui s’est terminé samedi 16 novembre.

L’interdiction de participer à ce salon a été notifiée aux éditions Gallimard début octobre, quand Houris, le roman de Kamel Daoud sur les violences de la « décennie noire » (entre 1992 et 2002), était déjà vu comme l’un des grands favoris du Goncourt.

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Il a remporté le prix, le plus important de la littérature française, le 4 novembre 2024. Il faut rappeler que deux autres maisons d’édition algériennes, Koukou éditions et Tafat éditions, ont été interdites par les autorités de prendre part au Sila d’Alger.

Le livre n’a pas pu être édité en Algérie. Toutefois, contrairement à ce qui rapporté ici ou là, il faut rappeler que de nombreux ouvrages traitant de la décennie noire ont déjà été publiés en Algérie. « Après l’interdiction du livre et de notre maison d’édition au salon du livre d’Alger, c’est au tour de son épouse [psychiatre de profession], qui n’a aucunement sourcé l’écriture de Houris, d’être atteinte dans son intégrité professionnelle », poursuit Gallimard.

Une femme dit s’être reconnue dans le personnage principal

Selon les médias algériens, Saâda Arbane, survivante d’un massacre lors de la décennie noire, qui a été suivie médicalement par la femme de Kamel Daoud, dit s’être reconnue dans le personnage principal de son roman.

Houris qui désigne dans la foi musulmane les jeunes filles promises au paradis, est un roman sombre se déroulant en partie à Oran sur le destin d’Aube, jeune femme muette depuis qu’un islamiste lui a tranché la gorge le 31 décembre 1999.

Francetvinfo/AFP

3 Commentaires

  1. Le PROBLÈME
    Si la justice en Anegerie est impartiale.
    On peut la laisser faire.
    Mais comme ces connards de juges c’est Premièrement des arabisants corrompus et à la merci des DRS ; c’est toute l angerie qui n est pas crédible

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