Les rédacteurs de l’avant-projet de la convention de la diaspora appelle à la tenue d’une convention le 25 juin 2023 à Paris.
Algériennes, Algériens de la diaspora,
Pouvons-nous accepter que notre pays, l’Algérie, après tant de sacrifices, de souffrances et une mobilisation de tout le peuple, à travers le Hirak/Tanekra, pour recouvrer sa souveraineté dans un Etat démocratique, subisse une dictature qui ferme tous les espaces de liberté, emprisonne et condamne des centaines de citoyens (nes) algériens (nes) pour leurs opinions et qui met en péril tout l’avenir du pays ?
Pouvons-nous continuer à vivre dans l’impossibilité ou la crainte de voyager dans notre propre pays et être frappés d’interdiction arbitraire de circuler ou jugés et condamnés par contumace à de lourdes peines pour nos opinions ?
Document. Avant-projet de Convention de la diaspora algérienne
Algériennes et Algériens de la diaspora,
Si nous nous taisons et si nous ne sommes pas organisés en conséquence, la situation de nos compatriotes en Algérie ainsi que la nôtre dans la diaspora ne fera que s’aggraver davantage. Il est de notre devoir et responsabilité envers les nôtres et notre pays de prendre conscience et d’agir en dignes héritiers de nos aînés de la diaspora qui ont marqué l’histoire contemporaine des luttes pour la liberté.
Cet appel à tous les citoyens (nes) algériens (nes) résidant en France, est une initiative citoyenne de militants actifs et connus du Hirak/Tanekra en France, suite à un premier regroupement militant le 11 décembre 2022 . Cette demarche s’inscrit dans la continuité de leur engagement pour le mouvement populaire algérien et ses fondamentaux : la démocratie, l’unité dans la diversité et la lutte pacifique.
Plus que jamais déterminée à marquer de son apport cette période historique, cruciale pour l’avenir de la Nation et consciente des difficultés d’action et d’organisation des militants du pays, la diaspora agissante en France œuvre pour un rassemblement citoyen autour d’un projet démocratique, moderne et respectueux de la diversité en Algérie.
Toutes celles et tous ceux qui souhaitent un cadre de concertation et d’action sont appelés (es) à une Convention de la diaspora pour s’organiser autour d’un projet fédérateur, axé sur les fondamentaux du Hirak/Tanekra et pour lequel un avant-projet sera soumis au débat de la Convention pour acter les points de convergence.
Algériennes et Algériens de la diaspora, soyons à la hauteur des enjeux actuels et agissons pour que la diaspora algérienne, par son importance et ses diverses compétences, soit en capacité de constituer une véritable force organisée, audible et reconnue à l’international, de peser sur la politique interne algérienne et faire espérer un meilleur destin au pays.
Vive l’Algérie libre et démocratique !
Libération de tous les détenus politiques et d’opinion !
Initiative à encourager. Cependant, faites très attention aux sous-marins atomiques que la issaba ne manquera pas d’infiltrer parmi vous. Soyez-en sûrs, l’ambassade et ses satellites ne resteront pas les bras croisés. Les coups bas, c’est leur spécialité.
Larnaque porte bien son pseudo et joue franc jeu !
Ah, oui! Vraiment à encourrager! il ya déjà moins de lectures et de commentaires dès qu’on appelle à s’engager!
C’est à force de s’entêter à ne pas regarder les choses face.
Il y avait la parenthèse 54 -1962 qu’on continue à interpréter autrement que par l’entêtement du colonat à nous a réunir, bessif, dans la même galère (et encore, y en avait qui avaient pris d’autres chemins). On s’entête à interpréter cet épisode uniquement comme un engagement national, ou religieux ou démocratique et social, selon midi forcément devant sa porte.
On voit bien que dès qu’une révolte / « révolution » devait tourner à autre chose qu’à pas que du sourire, tout le monde retourne à ses certitudes culturelles, historiques, géographiques, religieuses ou encore fonctionnairement pécuniaires.
Mis à part cultiver ces certitudes, les assumer, les fédérer ou pas, et espérer que ça prenne car vu l’état où on les a réduite, ces certitudes, par l’entêtement à les refouler et le travail de sape systématique par les autorités depuis 150 ans, il y aura toujours de moins en moins de lecteurs de cette chronique et encore moins d’engagés.
Je m’engagerai pour la Kabylie avec plaisir et sans soucis, pour le reste je ne me sent nullement concerné. Car la fin de cette histoire sera la même, toujours les Kabyles dindons de la farce. Tant que les soit disant responsables commenceront par Bismillah,je prends mes jambes à mon cou, comme on dit..