Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida relevant de la Cour d’Alger, a programmé pour le 15 juin prochain la plus célèbre affaire de trafic de cocaïne, dans laquelle est poursuivi Kamel Chikhi, dit « El Bouchi ».
Selon le site d’information « Echorouk Online le procès aura lieu le 15 juin prochain. Les prévenus, dont « El Bouchi » et ses deux frères, ainsi que leur complice, seront jugés pour trafic de drogue. Ils sont actuellement en détention provisoire à l’établissement pénitentiaire d’El-Harrach.
L’affaire a été programmée au terme de procédures complexes impliquant plusieurs instances judiciaires, notamment la neuvième chambre du tribunal de Sidi M’hamed, le Procureur de la République près le Cour d’Alger, et la chambre d’accusation de la même instance judiciaire, selon les informations du site arabophone.
Le 30 juin 2021, la justice a rejeté les demandes de libération de tous les accusés détenus dans cette affaire, et a renvoyé le dossier devant le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida
L’affaire remonte à 2018, lorsque les autorités algériennes ont saisi une cargaison de cocaïne d’une valeur de 701 kg à bord d’un navire en provenance du Brésil. L’enquête a révélé que la drogue était destinée à être vendue en Algérie.
Au cours de l’enquête, il a été découvert que la cargaison de cocaïne était composée de 603 plaquettes de poudre blanche emballées dans 34 cartons, d’un poids total de 701 kg, et chaque carton pèse 820 grammes.
Il est à noter que l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran a mis en cause des poids lourds de l’Etat durant la période de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, notamment des dirigeants militaires et judiciaires et de hauts fonctionnaires liés à l’importateur de viande Kamel Chikhi.
La rédaction
Un pauvre gus, arriviste, utilisé par tebtoub et des enfants pour s’enrichir et importer de la coke. Les paillettes ça éblouit, il est tombé dedans comme un p’tit lapin, pendant que le berzidan himself et ses rejetons profitent du magot aux Emirats et en Turquie. J’ai de la peine pour ce zaouali arriviste qui atterrit avant de décoller. Il aurait pu continuer à vendre de la viande avariée comme tout le monde,sans jamais avoir de problème, mais les arrivistes begarines se croient toujours futé alors qu’en Algérie la junte contrôle tout. Les systèmes chinois pour contrôler la population n’ont pas de prix, mais l’argent du gaz et du pétrole sert à cela. Pauvre type tombé dans un circuit qui le dépasse et de loin.