Le choc des mal classés de cette 22e journée de la Ligue 1 Mobilis qui a mis aux prises le PAC et la JSK, a tourné à l’avantage des Algérois du Paradou AC qui quitte momentanément la zone des relégables en confortant sa position au classement avec 20 points pour 19 matchs joués. Ce qui n’est pas le cas de la JSK.
Le club kabyle vient de perdre un match décisif ce dimanche 9 avril 2023, compromettant ainsi ses chances de rester parmi l’élite.
Avec 17 points pour 19 matchs joués, et une peu enviable avant-dernière place au classement général, la JSK risque de prendre « l’ascenseur pour l’échafaud » et accompagner le HB Chelghoum Laid en division inférieure.
Le président des Canaris aura beau se défausser sur l’arbitre qui, d’après lui, a privé son équipe d’un penalty qui aurait pu changer la physionomie du match, l’empêchant ainsi de revenir au score et pourquoi pas de gagner la partie, mais son coup de gueule ne suffira pas à cacher l’amère réalité sur le plan arithmétique que vit le club kabyle. Celui-ci doit impérativement gagner les matchs qui lui restent à jouer et pouvoir sauver la saison et éviter les affres d’une relégation plus que probable.
Une sombre perspective que les milliers de supporters vivent déjà comme un crève-cœur. Sur les réseaux sociaux ces derniers ne cachent pas leurs ressentiments contre Yarichene et les autres membres de l’actuelle équipe dirigeante à qui ils imputent la mauvaise passe que traverse leur équipe.
Beaucoup les accusent d’avoir prémédité l’échec. Pour preuve, leurs mauvais choix de gestion qui ont enfoncé l’équipe dans un instabilité chronique, notamment au niveau de la barre technique qui a connu une valse des entraîneurs (4 coaches en 6 mois) et des recrutements de joueurs qui n’ont pas été à la hauteur des ambitions d’un grand club comme la JSK habitué à jouer les premiers rôles.
Samia Naït Iqbal
Je souhaiterais que les kabyles annoncent un jour prochain: « La JSK est une équipe qui nous a servi à affirmer notre identité ces dernières décennies. Elle a pleinement joué son rôle, et nous la remercions. Aujourd’hui il est temps de nous rendre compte que le football ne représente rien d’autre que des jeunes gaillards courant dérrière un petit ballon pour lui donner des coups de pieds. Ce n’est pas de cette manière que nous voulons nous affirmer en tant que peuple. Messieurs du Pouvoir Central, gardez vos ballons, vos arbitres et vos stades, nous n’en avons rien à foutre. Quant à toi, la JSK, grand merci et adieu ! »
Ce serait bien beau, mais je ne m’attends pas à voir ça de mon vivant. En tout cas ça foutrait la trouille aux tenants du pouvor d’Alger, car ils se diraient que maintenant les kabyles deviennent vraiment sérieux.