Le verdict est tombé aujourd’hui lundi 15 août. L’activiste Rachid Nekkaz a été condamné à 1 an de prison ferme. Deux avocats, Maîtres Yacine Khelifi, Abdelkadir Chohra et Hamza Djabri sont condamnés à 6 mois de prison avec sursis. Les trois quittent la prison, rapporte le CNLD.
Deux avocats Maîtres Yacine Khelifi, Abdelkadir Chohra et Hamza Djabri ont purgé leur peine. Ils ont quitté la prison.
Le parquet a requis 3 ans de prison ferme assorti d’une amende de 100 000 dinars à l’encontre de Maître Yacine Khelifi, Maître Abdelkadir Chohra, Rachid Nekkaz et Hamza Djabri lors de ce procès qui s’est tenu lundi au tribunal correctionnel de Chlef.
La chambre d’accusation (cour de Chlef) a confirmé en toutes ses dispositions, le 24 mai 2022, l’ordonnance du juge d’instruction du tribunal de Chlef de placement sous mandat de dépôt Maître Abdelkadir Chohra, Rachid Nekkaz et Hamza Djabri en date du samedi 14 mai 2022.
Maître Yacine Khelifi (avocat de Rachid Nekkaz, Maître Abdelkadir Chohra et Hamza Djabri) avocat du barreau d’Alger, a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Chlef le 31 mai 2022.
Yacine Khelifi a été arrêté le 30 mai 2022 à Alger avec perquisition de son bureau, et il est emmené à Chlef pour sa présentation devant le procureur, ajoute le Comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).
Rachid Nekkaz est poursuivi pour « incitation à un attroupement non armé, outrage et insulte à un employé dans l’exercice de ses fonctions, publication et promotion auprès du public de fausses nouvelles qui porteraient atteinte à la sécurité à la paix ou stabilité de la société, travaillant à mettre en danger la sécurité ou la tranquillité ou la stabilité de la société, travaillant à porter atteinte à l’intégrité de l’unité de la nation ».
Maître Abdelkadir Chohra et Hamza Djabri sont poursuivis pour « participation à la diffusion et à la promotion de fausses nouvelles auprès du public qui porteraient atteinte à la sécurité la tranquillité ou la stabilité de la société, participation à des travaux portant atteinte à l’intégrité de la l’unité de la nation».
Dans un second dossier, Maître Khelifi Yacine est poursuivi pour les accusations «publication et diffusion auprès du public de fausses nouvelles qui porteraient atteinte à la sécurité la tranquillité ou la stabilité de la société , travail visant à porter atteinte à l’intégrité de l’unité de la nation, incitation attroupement non armé».
Plus de 250 prisonniers d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. De nombreux hommes politiques, comme Hamou Boumedine, Aït Chebib, des écrivains comme Abdeslam Abdennour, des journalistes, comme Mohamed Mouloudj et Hassan Bouras, l’ancien candidat à la présidentielle Ali Ghediri, La justice avec ses différents démembrements est devenue une machine à briser les consciences libres. La main lourde de la justice ne tremble pas pour punir.
Le pays est plongé dans une apathie économique sans précédent doublée d’un climat répressif inédit. Un insondable fossé sépare le peuple sorti pendant deux ans pour réclamer un changement radical de gouvernant et un système accroché à ses privilèges.
Yacine K.
Libération pour Hamou Boumedine et pour tous les détenus politiques et d’opinion