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APPEL

Arrêtons !

Nous avons un pays à relever de ses décombres, une nation à guérir de ses vieux démons, une jeunesse à protéger de nos dérives.

Il est grand temps de nous éveiller à nos vertus, à nos qualités, à nos compétences. Nos défauts, nous les connaissons par coeur et nous en avons fait le tour des millions de fois.

Il ne sert à rien de remuer le couteau de la discorde dans les plaies de notre mémoire. Toutes les nations ont connu des hauts et des bas, à nous de réapprendre à gravir les montagnes pour être proches des prières de nos morts et proches des étoiles de nos enfants.

Des empires ont été érigés à partir de rien, tandis que nous avons tant de choses à faire et tant d’autres à conquérir. La vie est si simple qu’une fausse donne risque de la compliquer. Pourquoi la compliquer alors ? C’est dans la simplicité que réside la force de toute conviction. Celui qui a une pierre à apporter à l’édifice ne doit pas l’utiliser pour lapider ses propres espérances.

Celui qui veut être fier, au lieu de n’être que susceptible, doit comprendre que la fierté ne se réfère pas forcément à ce qui nous « préserve » des autres comme des pestiférés mais à ce qui nous rend précieux et utiles aux autres. Lorsque je vois toutes ces haines chimériques s’inscrire dans un projet de société, à l’heure où les autres nations s’unissent en dépit de tout ce qui les sépare historiquement, idéologiquement, religieusement, je ne peux m’empêcher de trembler.

Nous nous engouffrons allègrement dans l’abîme et nous ne nous rendons pas compte de la noirceur en train d’enténébrer nos lumières, d’obscurcir nos horizons, jusqu’à notre présence d’esprit. Que nous arrive-t-il ? Nietzsche disait : « Lorsque la paix règne, l’homme belliqueux se fait la guerre à lui-même ».

Eh bien, laissons-le dire. Nous avons nos proverbes, nos adages, nos poètes et les mises en garde de nos mères. Il nous suffit d’écouter l’appel de nos lendemains pour rattraper le temps perdu et, avec un peu de chance, le dépasser.

L’Algérie mérite d’être aimée autrement, c’est-à-dire avec raison lorsque le coeur ne sait plus cadencer son pouls.

Auteur
Yasmina Khadra

 




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